Londres versus Bruxelles, l’avènement d’une guerre fratricide ? : épisode • 9/102 du podcast Table ronde d'actualité internationale

Une cycliste portant un auto-collant pro-Brexit sur son casque dans le centre de Londres, le 5 décembre 2016 ©Reuters - Toby Melville
Une cycliste portant un auto-collant pro-Brexit sur son casque dans le centre de Londres, le 5 décembre 2016 ©Reuters - Toby Melville
Une cycliste portant un auto-collant pro-Brexit sur son casque dans le centre de Londres, le 5 décembre 2016 ©Reuters - Toby Melville
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Première partie avec Maria Malagardis, grand reporter du journal Libération, de retour du Mali. Puis, notre table ronde reviendra sur le discours de Theresa May. L'annonce d'un "Hard-Brexit" par la Premier ministre britannique ne sonne t-elle pas l'avènement d'une guerre fratricide avec Bruxelles?

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Cette semaine, la première ministre britannique a formulé ses souhaits quant à la manière dont elle entendait se désengager de l’Union Européenne: plus de marché unique, mais un nouvel accord douanier, la fin de la libre circulation des personnes, mais la possibilité de laisser les capitaux transiter afin de ne pas affaiblir la City. Bref, Londres se charge de tirer les bénéfices du retrait, pendant que Bruxelles se charge du fardeau des concessions. C’est en tout cas, en substance, l’analyse d’un certain nombre d’européens comme Guy Verhofstadt, chef des libéraux au Parlement de Strasbourg, qui a dénoncé « l’illusion qu’on pourrait sortir de l’Union tout en conservant ses avantages ».

Quoiqu’il en soit, le chemin sera long et difficile, et les obstacles nombreux, pour Theresa May. D’abord parce que son plan pourrait être soumis au vote du Parlement et que, pour l’heure, rien ne garantit qu’il l’acceptera. Par ailleurs deux des quatre nations constitutives du Royaume-Uni - l’Ecosse et l’Irlande du Nord - refusent toujours de quitter l’Union Européenne et entendent tout faire pour l’éviter.

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Alors quel est le rapport de force entre les deux parties ? Quels sont leurs atouts et leurs faiblesses respectives ? Pour l’Europe, mais aussi pour la Grande Bretagne, qui devra faire face à l’opposition de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord, qui s’opposent toujours au Brexit; et l'Europe face à Donald Trump qui semble vouloir s'opposer à l’intégration européenne.

Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny et Samuel Bernard.

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