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« Pacte budgétaire », souveraineté et austérité

Dans la perspective de son entrée en vigueur cet automne, Yves Bertoncini analyse la portée politique du « pacte budgétaire » sur la base de trois constats : ce pacte symbolise l’interdépendance économique et financière des Européens ; c’est un garde-fou qui contrôle les dérives des comptes publics, pas leur contenu ; les disciplines européennes ne sont pas nécessairement synonymes d’austérité.

Alors qu’il ne représente que 6 des 16 articles du « Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance » qui entrera en vigueur cet automne, le « pacte budgétaire » européen suscite des attentes et des critiques contradictoires sur les registres de la stabilité, de la souveraineté et de l’austérité. Yves Bertoncini s’efforce de mettre ces critiques en perspective, dans un Mot de Notre Europe basé sur trois constats principaux :
1 – Un pacte symbolisant l’interdépendance économique et financière des Européens
2 – Un garde-fou qui contrôle les dérives des comptes publics, pas leur contenu
3 – Des disciplines européennes qui ne sont pas nécessairement synonymes d’austérité

Il souligne que c’est faute d’avoir géré convenablement leurs comptes publics ou privés et leurs stratégies de compétitivité que l’Espagne, la Grèce, l’Irlande ou le Portugal conjuguent aujourd’hui souveraineté limitée et austérité forcée. Et conclut qu’en adoptant et en appliquant le « pacte budgétaire », les Européens sont invités à illustrer à nouveau les vertus de l’adage selon lequel « mieux vaut prévenir que guérir ».

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