Accord post-Brexit : y a-t-il un perdant ?

Après des mois et des mois de négociations et de rebondissements ... ©AFP - Olivier HOSLET
Après des mois et des mois de négociations et de rebondissements ... ©AFP - Olivier HOSLET
Après des mois et des mois de négociations et de rebondissements ... ©AFP - Olivier HOSLET
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Le "no deal" est donc évité, in extremis. Passé le soulagement provoqué par l'accord trouvé à la veille de noël, peut-on dire que les deux parties ont obtenu ce qu'elles souhaitaient ?

Avec
  • Robert Tombs Historien, professeur d'histoire à Cambridge et spécialiste des relations anglo-françaises
  • Elvire Fabry Chercheuse senior sur la géopolitique du commerce à l’Institut Jacques Delors
  • Catherine Mathieu Économiste à l’OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes

Les représentants des 27 pays de l’Union européenne ont donné hier leur feu vert à l’accord commercial conclu la semaine dernière entre Londres et Bruxelles. Demain matin, Úrsula Von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel signeront l’accord qui doit être immédiatement envoyé à Londres pour être paraphé par Boris Johnson.
Restera à le faire voter par le Parlement britannique qui sera réuni dès demain, puis par le Parlement européen dans les deux à trois mois qui viennent.

Tout n’est cependant pas encore réglé puisqu’outre les questions de pêche, dont on a beaucoup parlé, il va falloir que les entreprises des deux côtés de la Manche testent les nouveaux dispositifs  et que se précisent les façons de maintenir la concurrence équitable entre Grande-Bretagne et Europe unie. Quant aux puissants services financiers de la City, s’ils n’imaginent pas couper les ponts avec l’Union, ils cherchent à diverger des normes et réglementations européennes dans le domaine. Ils imaginent signer un accord en mars.
On le voit il reste donc, dans tous les domaines,  à interpréter la partition écrite le 24 décembre ...

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