Enrico Letta : "Pour l'Europe, on est dans l'avant-match"

Enrico Letta ©AFP - Pierre Teyssot / Citizenside
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Enrico Letta, ancien chef du gouvernement italien et président de l’Institut Jacques-Delors. Il publie le livre "Faire l'Europe dans un monde de brutes" aux éditions Fayard.

Avec
  • Enrico Letta Président de l’Institut Jacques Delors. Ancien Doyen de l’École des affaires internationales de Sciences Po Paris (PSIA) et ancien Président du Conseil des ministres italiens.

Enrico Letta nous donne son point de vue sur la situation politique en Europe. Ancien chef de gouvernement italien, il estime qu'une "fenêtre d'opportunité pour changer la donne" pour l'Europe va se jouer après les élections allemandes, une "fenêtre de quelques mois".

C'est très important de voir la coalition qui va sortir, si c'est Merkel avec les libéraux cela va être compliqué (...) Elle, elle voudrait les Verts, et ce serait peut-être mieux pour l'Europe, car il faut que la France et l'Allemagne fassent bouger l'Europe maintenant

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Si cela fait longtemps que l'on dit que l'Europe doit avancer, Enrico Letta est formel : "Cette fois c'est la bonne ou du moins, c'est la dernière [occasion]" : "Il n'y a jamais eu dans ces deux pays, deux leaders autant légitimés que ça, qui s'entendent aussi bien que ça, (...) il ne va pas y avoir, dans les prochains six mois, d'élections, donc on a le temps....et surtout on a eu tous peur, qu'avec Trump et Brexit ce soit fini".

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On a la nette impression que c'est la dernière occasion pour que les choses changent

En même temps, beaucoup d'européens sont attiré par Poutine ou Erdogan, constate Enrico Letta : "Le grand défi est de dire qu'en Europe, on peut faire les choses, en ayant la démocratie en même temps".

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Et Enrico Letta de plaider pour une réglementation commune dans plusieurs domaines : "Sans un FBI européen, on ne va jamais arriver à travailler ensemble...la fiscalité du travail: il faut qu'elle soit la même dans tous les pays européens, il faut que l'Euro soit vu comme quelque chose de positif, que les GAFA ne puissent pas y entrer sans y payer leurs impôts."

"Il ne faut pas que Bruxelles deviennent un Moloch dans lequel tout se passe, poursuit Enrico Letta. " Les citoyens commencent à penser que Bruxelles c'est la capitale qui effacent nos capitales nationales : ce n'est pas ça"

Il faut que l'Europe soit quelque chose qui s'ajoute, complète, et donne des solutions aux problèmes, qu'on ne peut résoudre au niveau national

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Sur le vote de la Catalogne, l'actuel président de l’Institut Jacques-Delors met en garde : "S'ils sortent, ils doivent savoir que c'est un problème sérieux (...) C'est pas un 'like' ou un 'dislike' sur Facebook : le vote c'est pour toujours (...) Une rupture serait terrible".

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Donner envie d'aimer l'Europe en quelques mots? "Je voudrais que mes enfants vivent dans un monde ou l'environnement est géré avec des règles européennes (...) C'est le seul continent au monde où il n'y pas de peine de mort (...) où la religion ne vous dit pas ce que vous devez faire".

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PAC et Erasmus

"Dans le monde globalisé dans lequel on est, la politique agricole commune est faite pour protéger", explique aussi l'ancien chef de gouvernement italien :

La clé de la PAC, c'est la protection de notre culture

"On ne parle que d'Erasmus quand on parle d'Europe : c'est très bien mais c'est pour les étudiants de milieux plus favorisés. Il faut que l'Erasmus parle aux autres, pas seulement ceux qui sont le plus favorisés", explique Enrico Letta, qui développe le projet de l'institut Jacques Delors, mis en place entre Paris, Berlin, Bruxelles, Rome et Milan.

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