Au Conseil européen, les Vingt-Sept vont parler de l’Ukraine… et beaucoup penser à la Russie

Le sommet de Vingt-Sept se tient quelques jours après la tentative de putsch avortée contre Vladimir Poutine. Un évènement observé avec inquiétudes par les Européens mais qui, selon eux, démontre la fragilité du pouvoir du Kremlin et valide leur soutien massif à Kiev.

Emmanuel Macron, entouré en mai 2022 - de gauche à droite - du premier ministre portugais, Antonio Costa, de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Reuters/Ludovic Marin
Emmanuel Macron, entouré en mai 2022 - de gauche à droite - du premier ministre portugais, Antonio Costa, de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et de la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. Reuters/Ludovic Marin

    « L’Union européenne va continuer à fournir un soutien fort à l’Ukraine et à son peuple sur les plans financiers, économiques, humanitaires et militaires, et ce aussi longtemps qu’il le faudra », peut-on lire en préambule du projet de conclusion du Conseil européen, qui se tient ces jeudi et vendredi à Bruxelles (Belgique). Des huit pages de ce document, que Le Parisien a pu consulter, plus de trois sont ainsi consacrées à la guerre, et aux différentes dimensions de l’aide européenne prodiguée à Kiev.

    Et pourtant, il y a encore quelques semaines, une petite musique empreinte de doute commençait doucement, mais sûrement, à se faire entendre au sein des institutions de l’Union européenne (UE). Et si la fameuse contre-offensive ukrainienne – lancée entre-temps, début juin – se soldait finalement par un échec ? Combien de temps les opinions publiques européennes continueraient-elles, dans une telle hypothèse, à consentir à la politique de soutien massif orchestrée par l’UE ?