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Comment l'Europe s'organise pour couper le gaz russe

De Berlin à Vilnius en passant par Varsovie ou Sofia, l'Union européenne reconfigure d'urgence sa géographie énergétique. Un acte d'indépendance qui coûtera à certains pays peu préparés, Allemagne en tête.

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Bateau de transport de GNL (gaz naturel liquéfié) à Klaipeda, en Lituanie, en avril. Depuis ce terminal flottant de regazéification, Vilnius alimente l'Estonie et la Lettonie.

P. Peleckis/Getty Images/AFP

C'est la question qui hante les chancelleries européennes. Comment se passer des hydrocarbures et minerais russes? Pour le charbon c'est simple. Les 19% que l'Europe importe de Moscou peuvent être remplacés par d'autres sources d'approvisionnement. C'est ce qui se fait aujourd'hui, et en août prochain, le Vieux continent aura cessé ses achats au pays de Vladimir Poutine. Pour le pétrole (36% provient de la Russie) et le gaz (41%), la situation est différente. Les pays européens sont plus ou moins dépendants de Moscou et ne sont pas tous logés à la même enseigne (voir carte page suivante).

Pétrole sous contrôle

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