Discours

Europe : Emmanuel Macron fait ses gammes et fustige le révisionnisme historique

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La présidence française de l'Union européenne 2022dossier
Alors qu’il doit présenter jeudi les axes de la présidence française du conseil de l’Union européenne, le chef de l’Etat a donné un avant-goût de sa vision lors du 25e anniversaire de l’institut Jacques Delors, tout en mettant en garde contre le nationalisme.
par Sonia Delesalle-Stolper
publié le 7 décembre 2021 à 8h30

On le sait, Emmanuel Macron est un Européen convaincu, affirmé, résolu. Il l’avait clamé lors de sa première campagne électorale, en 2017, il le réaffirmera sans aucun doute lors de la prochaine, s’il est candidat à sa réélection. De toute façon, quoi qu’il arrive, on parlera d’Europe, encore et encore, au cours des six prochains mois. Pour une raison précise : la France s’apprête à occuper la présidence tournante du conseil de l’Union européenne. A partir du 1er janvier et jusqu’au 30 juin 2022, elle succédera à la Slovénie dans ce rôle d’animateur des Vingt-Sept.

L’avant-présidence européenne ressemble à s’y méprendre à une mini-campagne électorale. On pose ses priorités, on affiche ses espoirs, on glisse des petites phrases, on met en garde contre trop d’attentes, sachant que ces six mois de présidence renversent rarement les cartes européennes. Jeudi, le président français exposera dans une conférence de presse ses objectifs pour cette présidence. Lundi soir, pour le 25e anniversaire de l’institut Jacques Delors, c’était un peu répétition générale.

Lorsqu’Emmanuel Macron s’avance sur la scène de l’Odéon Théâtre de l’Europe, accompagné par quatre jeunes européens, la salle résonn

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