Etat de droit: sous la pression de Bruxelles, la Pologne s’assouplit un peu

Les menaces de la Commission européenne sur le versement des subsides du fonds de relance à Varsovie commencent à porter leurs fruits
Mathieu Solal (à Bruxelles)
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Cinq régions, dont celle de Cracovie, s’étaient proclamées « zones sans idéologie LGBT », avant de se rétracter.  -  Sipa Press
Les faits -

Les cinq régions polonaises s’étant proclamées « zones sans idéologie LGBT » sont revenues sur leur décision, ces derniers jours. Cette volte-face fait notamment suite à l’envoi par la Commission européenne d’une lettre de mise en demeure à l’exécutif polonais et à la suspension des négociations avec ces régions autour du versement de fonds du programme de soutien à la reprise.

Le bras n’est pas encore tordu, mais il faiblit. Dans l’affrontement qui l’oppose au gouvernement polonais, la Commission européenne a remporté une première manche : les cinq régions qui s’étaient proclamées « zones sans idéologie LGBT » sont toutes revenues sur leurs déclarations, pour a minima en faire disparaître le mot « idéologie ». Une décision qu’il faut bien associer au gouvernement, qui a « pressurisé les conseils régionaux pour qu’ils fassent machine arrière », selon Wojciech Przybylski, du think tank Visegrad insight.

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