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La guerre de l’énergie sape l’unité de l’Europe

Emmanuel Macron, le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le 23 juin, à Bruxelles. YVES HERMAN/REUTERS

RÉCIT - Surtout consacré à la crise énergétique, le Conseil européen de ce jeudi risque d’exposer les divisions croissantes des États membres.

Correspondante à Bruxelles

Les Vingt-Sept se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour un énième sommet consacré aux deux guerres menées par la Russie: militaire contre l’Ukraine, énergétique contre l’UE. Et c’est à nouveau la crise de l’énergie dans laquelle se débattent depuis des mois les Européens qui dominera les discussions.

Les factures se sont envolées, l’inflation s’installe à des niveaux très élevés (+ 9,9 % de hausse des prix en septembre dans la zone euro), les taux d’intérêt grimpent, l’Italie et l’Allemagne - deux des trois économies les plus importantes économies du bloc - pourraient tomber en récession l’an prochain… Les mesures prises contre la Russie pour soutenir l’Ukraine et garantir la sécurité du continent coûtent cher aux citoyens et aux entreprises. Elles pèsent aussi très lourd dans les budgets nationaux déjà fortement mis à contribution durant la crise du Covid. Et les Vingt-Sept n’arrivent toujours pas à parler d’une seule voix sur le sujet. «Aborder le sujet de l’énergie…

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173 commentaires
  • Jilanou

    le

    Les sanctions se retournent contre les donneurs de leçon. Les européens sont ils stupides ou ont ils décidé de massacrer leurs pays. Macron plus déchaîné que les autres continue à armer les Ukrainiens et à menacer la Russie.
    Ce petit bonhomme est une calamité.

  • E6O8

    le

    La crise énergétique résulte de la politique irresponsable de l'Allemagne qui a, sous l'impulsion de Merkel et la pression des verts: 1/ Massivement investi dans des EnR inefficaces car intermittentes, obligeant à construire des centrales à charbon ou au gaz pour garantir la production quand le vent manque.
    2/ Décidé de sortir du nucléaire, seule technologie capable d'assurer une production fiable, régulière, bon-marché et décarbonée.
    3/ Imposé son modèle absurde, défaillant et suicidaire de transition énergétique au reste de l'UE, ainsi que le mécanisme inepte d'indexation du prix du kWh sur celui du gaz.
    4/ Activement œuvré au sabordage du nucléaire français, avec la complicité de Hollande (loi de transition énergétique abaissant la part du nucléaire à 50%) puis Macron (fermeture de Fessenheim et multiplication des éoliennes).
    5/ Décidé de sanctions contre la Russie qu'elle était incapable d'assumer.
    .
    Pour sortir de cette crise, il faut faire l'exact opposé:
    1/ Moratoire sur l'installation d'éoliennes inefficaces et sur la fermeture des centrales nucléaires.
    2/ Abrogation de la Loi de Transition Energétique.
    3/ Extension à 60 ans de la durée de vie des centrales nucléaires (cf. USA).
    4/ Grand programme de construction de centrales nucléaires: il faut 36 EPR pour remplacer le parc français existant d'ici 2062.
    5/ Abrogation du marché européen de l'électricité (qui a tout dérégulé), et de l'indexation du prix du kWh sur celui du gaz.
    6/ Levée des sanctions contre la Russie.

  • BASTIAT

    le

    Et dire que les sanctions devaient mettre la Russie à genou...C'est l’Europe qui sera à genou avant elle et par la faute directe de ses dirigeants.
    Après une gestion calamiteuse de la crise épidémique, la gestion tout aussi calamiteuse de ce conflit Russo-Ukrainien nous amène à nous demander légitimement si ces erreurs à répétition sont le fruit de la bêtise la plus crasse ou d'une démarche volontaire...

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