La guerre en Ukraine peut-elle accélérer la transition énergétique européenne ?

Un tuyau du gazoduc Nord Stream 2 dans l’usine ChelPipe, à Chelyabinsk, en Russie, le 26 février 2020.

Un tuyau du gazoduc Nord Stream 2 dans l’usine ChelPipe, à Chelyabinsk, en Russie, le 26 février 2020. MAXIM SHEMETOV / REUTERS

Alors que l’UE est dépendante du gaz russe à hauteur de 40 %, le conflit en cours risque d’avoir des conséquences négatives sur la transition énergétique dans les années à venir. Mais il pourrait, à plus long terme, lui donner un coup d’accélérateur. Explications.

Le mégawattheure de gaz à plus de 300 euros, le baril de pétrole Brent à 140 dollars… Si l’on en doutait encore, la guerre russo-ukrainienne aura prouvé la dépendance énergétique des Etats européens à l’égard de la Russie. « Nous ne pouvons plus dépendre des autres, et notamment du gaz russe, pour nous déplacer, nous chauffer, faire fonctionner nos usines », a lancé Emmanuel Macron lors d’une allocution le 2 mars. Dès lors, les questions de transition et d’autonomie énergétiques se voient propulsées au cœur de l’agenda politique européen.

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Les Etats-Unis ont ouvert le bal en officialisant mardi 8 mars l’embargo sur les importations de pétrole et de gaz russes. Le même jour, outre-Manche, le Royaume-Uni a annoncé cesser ses importations de pétrole russe d’ici la fin de l’année. Quant à la Commission européenne, elle vient de présenter son plan pour réduire de deux tiers les importations de gaz russe de l’UE dès 2022, et les Vingt-Sept se réunissent jusqu’à ce vendredi 11 mars au ch…

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