La lente marche des Vingt-Sept vers l’autonomie stratégique européenne

Omniprésente depuis cinq ans dans les débats des chefs d’État ou de gouvernement, l’autonomie stratégique devrait ressurgir dans l’agenda de la future Commission, après les élections européennes de juin 2024. La guerre en Ukraine et la pandémie de Covid-19 ont forcé les Européens à prendre conscience de leurs dépendances extérieures et à les réduire. Si le débat sémantique semble clos, la mise en œuvre, elle, reste poussive, faute d’argent et de feuille de route claire.

Édition Pouvoirs
Lucile Bréhaut
15 avril 2024 à 8h00
L'Europe en quête d'équilibre — Brice Marchal pour Contexte

À lire également

Bataille au sommet autour de l’autonomie stratégique de l’Union

Conséquence directe de la pandémie, les chefs d’État et de gouvernement ont demandé à la Commission de renforcer les capacités des Vingt-Sept à défendre leurs intérêts vitaux. Avec son portefeuille à l’Industrie, le commissaire français est en première ligne. Mais en coulisses, ce changement de paradigme crée des résistances importantes.

À Bruxelles, l’autonomie stratégique est le nouveau concept à la mode

La crise du coronavirus a mis en avant la profonde dépendance de l’UE dans des secteurs pourtant jugés cruciaux. Des pistes sont étudiées dans le cadre du plan de relance pour renverser la vapeur. L’idée est défendue depuis longtemps par Emmanuel Macron, mais des divergences d’interprétation existent entre les États.

Contexte, l’info politique dont les professionnels ont besoin.

Essayez gratuitement

Essayez Contexte pour suivre les politiques publiques en France et en Europe

Recevez tous les matins dans votre boîte e-mail une sélection d’informations et d’analyses de notre rédaction

Accédez à des scoops et des ressources pour décrypter les enjeux et les rapports de force politiques

Suivez la fabrication des textes de loi en temps réel tout au long de la navette parlementaire