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La présidence solitaire de von der Leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Berlin, le 27 août. MICHELE TANTUSSI/REUTERS

DÉCRYPTAGE - Après deux ans à la tête de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen cherche encore sa place dans les subtils équilibres européens.

Lisse, maîtresse d’elle-même et toujours dans la retenue, Ursula von der Leyen reste une énigme. Près de deux ans après avoir pris les commandes de la Commission, ils sont nombreux à ne pas avoir percé le mystère. Qui est donc «VDL»? Qui est cette femme à la communication froide et artificielle? «Très franchement, je ne sais pas», glisse un haut responsable de l’Union. «C’est une équation impossible pour elle. Une présidente de la Commission, ce n’est pas une présidente de l’Europe censée susciter l’adhésion personnelle et incarner un contrat européen», balaie un autre.

Le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, son prédécesseur, avait pourtant réussi là où l’ex-ministre allemande de la Défense est à la peine. Elle n’a toujours pas trouvé sa place dans les subtils équilibres européens. Et les critiques sont nombreuses à son endroit. Il y a bien sûr une part de sexisme dans ces attaques. «Il n’y a pas d’alchimie. Ni à la Commission, ni au Parlement européen, ni parmi les États membres», résume…

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40 commentaires
  • aditec

    le

    @ phr001
    "VDL était vraiment une erreur de casting..." Vous devez vous plaindre à votre président à ce sujet. C'est M. Macron qui a proposé Mme von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. Avec cette proposition, il voulait empêcher que le poste de chef de la BCE ne soit occupé par l'Allemand Jens Weidmann. Avec sa compatriote Mme Lagarde, il a assuré que la BCE continuera à racheter à grande échelle les obligations d'État des pays de la zone euro très endettés - dont la France -. Le poste de président de l'UE, en revanche, est davantage un poste représentatif. Le vrai pouvoir ne vient pas de la Commission européenne, mais du Conseil européen des États-nations. Frau von der Leyen est un bouc émissaire. Elle est tenue responsable de choses qu'elle ne peut pas décider. Si Mme Lagarde ou quelqu'un d'autre était devenu président de l'UE, les mêmes plaintes se seraient produites.

  • SergedePennsylvanie

    le

    Ursula l'immigrationiste

  • SergedePennsylvanie

    le

    La chef a Macron

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