Alors que la République tchèque s’apprête à reprendre le flambeau de la présidence du Conseil de l’Union européenne ce vendredi 1er juillet, le directeur de Sciences Po à Dijon dédié à l’Europe centrale et orientale, Lukáš Macek, directeur du campus de Sciences Po Dijon dédié à l’Europe centrale, explique ses enjeux à « Marianne ».
Continuité ou nouveauté ? À compter du 1er juillet, Prague sera la boussole du Conseil de l'Union européenne (UE) et ce jusqu'à la fin de l'année 2022. Prenant la suite de la France, la République tchèque assumera la seconde présidence tournante de l'UE de son histoire. Comme lors de la présidence française (PFUE), la guerre en Ukraine devrait prendre une place importante dans l’agenda européen.
Depuis le début du conflit, la République tchèque affiche un soutien constant et exemplaire à l’Ukraine. Au total, 300 000 réfugiés ukrainiens y ont été accueillis et 142 millions d’euros d’armes ont été livrées à l'Ukraine par faire face l’invasion de l’armée russe. Par ailleurs, c'est durant la présidence de la République tchèque que doit se tenir la première réunion de la nouvelle « communauté politique européenne » impulsée par Emmanuel Macron. Mais que va vraiment changer cette nouvelle présidence de l’UE ? Éclairage de Lukáš Macek, directeur du campus de Sciences Po Dijon dédié à l’Europe centrale et orientale et chercheur associé à l’institut Jacques-Delors.