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La Tchéquie eurosceptique prend les rênes de l’UE

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Petr Fiala, premier ministre tchèque, le 1
er juillet, à Litomysl (République tchèque). David Tanecek/AP

DÉCRYPTAGE - Prague préside le Conseil de l’Union pour six mois, alors que celle-ci affronte sa plus grave crise sécuritaire depuis 1945.

Envoyée spéciale à Prague

Autre pays, autre style. La République tchèque a pris le 1er juillet la barre de l’UE, pour la deuxième fois depuis son entrée dans l’UE, en 2004. Et, à entendre beaucoup d’experts et de diplomates, cette présidence tournante sera fort différente de celle de la France. Bien plus modeste sur la forme. Mais au moins aussi exigeante et dense alors que l’Europe affronte sa plus grave crise sécuritaire depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le slogan choisi reprend d’ailleurs un discours prononcé par Vaclav Havel à Aix-la-Chapelle en 1996: «L’Europe comme une tâche: repenser, reconstruire, redynamiser.» Dans ce texte, cette figure emblématique de la «révolution de velours» devenu président de la République tchèque appelait l’Europe à «retrouver sa conscience et son sens de la responsabilité au sens le plus profond du terme».

Les dossiers dont héritent le premier ministre conservateur Petr Fiala et son jeune attelage gouvernemental - cinq partis sont aux commandes du pays depuis…

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9 commentaires
  • dutch

    le

    Il faut une Europe libérale avec beaucoup de subsidiarité; et moins de solidarité, et n'envisager d'élargissement que sur de petits pays qui seraient déjà directement admissibles à l'euro (il n'y en a pas!). L'intégration n'aurait été possible que si nous étions resté à 12. Concernant la transition énergétique je ne souhaite pas que l'UE soit pionnière mais suiviste. Elle peut se le permettre. La balle est dans le camps de l'Inde, de la Chine et des USA (puis l'Afrique). Le climat Européen est très bien (je dirais même qu'il se bonifie!).

  • Marmotte et Alu

    le

    Nos amis tchèques, comme beaucoup de peuples en Europe, ont fait le choix de l'UE alors qu'il s'agissait d'un projet économique libéral. L'UE, depuis, a à la fois déviée massivement vers le sociétale et vers le centralisme bureaucratique avec une volonté de planification économique (la transition qui était originellement socialiste et qui a été remarketé en écologiste). Les tchèques, ou même les polonais et hongrois, veulent l'Europe qu'ils avaient choisi à l'époque, pas cette immondice woke qu'elle est devenue aujourd'hui sous couvert de progressisme.

  • Capitaine Ad Hoc

    le

    A propos des sondages d'opinion sur l'appartenance a l'UE: par comparaison, si l'on organisait des referendums d'appartenance a l'union federale americaine (United States) dans les etats americains trumpistes, la reponse serait egalement defavorable actuellement. Mais les americains sont assez intelligents pour ne pas poser la question...car l'union fait la force des USA depuis tres longtemps. De meme en Europe. Les grands ensembles ne sont pas parfaits et il y a des effets pervers a reduire...mais seuls les grands ensembles peuvent peser et se faire respecter des etats totalitaires aggressifs genre Chine et Russie..

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