Depuis ce matin, un accord, signé fin juillet par les pays membres de l'Union européenne pour faire face aux réductions de livraisons de gaz russe, est entré en vigueur. Chaque état membre devra d'ici le 31 mars 2023 réduire sa consommation de gaz d'au moins 15 %. Si pour certains pays comme la France ou les Pays-Bas, cet objectif est facilement atteignable, ce n'est pas le cas pour l'Allemagne et l'Italie. Est-ce que cet accord saura répondre à ses ambitions?
Discussion avec Jean-Arnold Vinois, qui est conseiller au sein de l'Institut Jacques Delors à Bruxelles. Il était Chef d'unité responsable, au sein de la Commission européenne, de la politique énergétique, de la sécurité d'approvisionnement et des réseaux d'énergie à travers le continent.