Le commerce mondial freine et se fragmente
ANALYSE - Crise du Covid, guerre en Ukraine, tension sino-américaine… Les échanges entre pays «amis» sont désormais privilégiés.
Le commerce mondial n’a pas le vent en poupe. Sa croissance en 2023 devrait être bien plus faible que prévu, prévoit l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Alors que les échanges de biens avaient augmenté de 2,7 % en 2022, atteignant le niveau «record» de 32.000 milliards de dollars, leur progression sera limitée à 0,8 % cette année, soit à peine la moitié du 1,7 % prévu en avril, calcule l’OMC. Le coup de frein des échanges de marchandises a commencé fin 2022 et il affecte «de nombreux pays, sur un large éventail de marchandises, notamment les équipements de télécommunication et l’alimentation».
Cette activité devrait mieux se porter l’an prochain. L’OMC table sur une hausse de 3,3 %, grâce à «une croissance stable du PIB (+ 2,5 %)», qui bénéficiera «aux secteurs sensibles aux cycles économiques» à mesure que l’inflation et les taux d’intérêt, qui pèsent sur la demande de biens, se tasseront. La progression des échanges pourrait retrouver la moyenne globalement affichée depuis 2015
anonyme
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Sécurité économique et lutte contre le réchauffement climatique plutôt que le libre échangisme à bride abattue C’est ke retour du bon sens, un signe plutôt positif