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Revue de presse des hebdomadaires français

À la Une: la PMA accessible à toutes les femmes depuis un an

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Il y a un an, le 2 août 2021, la loi bioéthique a élargi la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires.
Il y a un an, le 2 août 2021, la loi bioéthique a élargi la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires. © AFP/Jean-François Monier
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Depuis le 2 août 2021, la loi bioéthique a élargi ce mode de procréation aux couples de femmes et aux femmes célibataires. « Un an et déjà la crise de croissance », titre Libération qui n’hésite pas à parler de « bébés boom » car « la demande a explosé ». Et cette demande, elle provient en majorité de femmes seules, à 53%. Des femmes de plus en plus jeunes « qui n’ont pas envie de passer par le couple pour faire un enfant », témoigne la coprésidente de l’association Mam‘enSolo dans les pages du Monde.

De nouveau dans Libération, la directrice de l’Agence de biomédecine explique : « La vague à laquelle on assiste et pour laquelle on n’observe pour l’heure pas de décrue, démontre à quel point ce texte répond manifestement à des attentes sociétales très fortes. » Revers de cette tendance : des délais d’attente plus importants, des disparités d’une région à l’autre et une crainte concernant les dons de gamètes.

D’autant que dès le 1er septembre, rappelle Le Monde ces donneurs et donneuses de gamètes devront consentir à la communication de leurs nom, prénom et date de naissance.

Aujourd’hui, les délais moyens d’attente pour accéder à une PMA sont de 13,6 mois. La Croix s’intéresse aux femmes qui continuent donc d’aller à l’étranger pour y avoir recours, en Espagne, en Belgique ou au Portugal où les processus sont plus rodés et donc plus rapides. Une différence notable toutefois : le coût. Une femme de 42 ans, interviewée par le quotidien, explique avoir déjà déboursé 20 000 euros en 4 ans, sans succès pour le moment.

Alors que l’hexagone traverse une vague de sécheresse, Aujourd’hui en France met en avant plusieurs solutions

Pourquoi pas par exemple réutiliser l’eau des toilettes pour l’agriculture. La nouvelle directrice de Veolia y voit « l’une des armes les plus efficaces contre la sécheresse ». L’eau n’est pas réutilisée telle quelle mais se voit administrer des « traitements rapides » moins poussés donc que pour l’eau potable et donc moins gourmands aussi en énergie. D’autres pistes sont avancées, comme planter d’autres variétés de céréales, qui nécessitent moins d’eau. C’est le cas par exemple du sorgho originaire du Soudan et que l’on retrouve dans le sud de la France.

Le Figaro s’intéresse à la sobriété énergétique

Mettant en avant l’importance des gestes du quotidien, mais aussi le plan du gouvernement. Prochaine étape en septembre : cinq groupes de travail thématiques mis en place par le gouvernement devront alors rendre leurs conclusions. « L’ensemble de ces gestes doit permettre au pays d’économiser 10% d’énergie en deux ans », explique le journal.

Quand Le Monde fait le focus sur la manière dont « la France se hâte de constituer ses stocks » de gaz avant l’hiver pour pallier la réduction des livraisons de gaz russe. Un chercheur à l’institut Jacques Delors pose la question suivante : « Pourquoi ne pas suivre le modèle japonais ? ». Et Le Monde développe : « Après le drame de Fukushima, en 2011, l’Archipel était parvenu, en un temps record, à réduire de 15% sa consommation d’électricité, en prenant des mesures fortes, par exemple l’arrêt des Escalators dans le métro et le recours au télétravail. Preuve que rien n’est impossible. »

Un autre effet, entre autres, de la guerre en Ukraine, les pénuries de médicaments

C’est L’Humanité dans son édition du jour qui se penche sur le jour. En effet, explique le vice-président de l’Académie de pharmacie : « Beaucoup de produits viennent d’Ukraine et de Russie, comme les aiguilles pour les injections ou l’aluminium utilisé pour les pellicules sur les plaquettes de médicaments. Les pénuries d’aluminium concernent tous les secteurs, mais l’industrie pharmaceutique n’est pas prioritaire. » Une solution avancée : là aussi, la relocalisation de la production de médicaments.

Toujours au rang des pénuries, une bonne nouvelle

Alors que la guerre en Ukraine fait planer la menace de famines un peu partout autour du monde, un navire avec 26 000 tonnes de maïs est parti hier du port d’Odessa. « L’horizon se dégage pour les exportations de céréales ukrainiennes », promet Aujourd’hui en France.

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