Face à la Russie, la Communauté politique européenne s'essaie à voir les choses en (plus) grand

La Communauté politique européenne tient son premier sommet ce jeudi à Prague. Il rassemblera les leaders de quarante-quatre pays pour parler d’énergie, de sécurité, d’économie. La nouvelle structure devra démontrer sa pertinence.

Olivier le Bussy et M.U.
Face à la Russie, la Communauté politique européenne s'essaie à voir les choses en (plus) grand
©AP

Il y aura du monde sur la photo de famille qui sera prise ce jeudi dans le cadre prestigieux du château de Prague, en République tchèque : devraient y figurer les chefs d’État et de gouvernement des quarante-quatre pays européens conviés (à l'exception de la Première ministre danoise Mette Frederiksen, retenue au pays pour cause de crise politique). On y verra les vingt-sept dirigeants des pays de l’Union européenne, mais aussi ceux des pays qui souhaitent y adhérer - les pays des Balkans, l'Ukraine, la Moldavie, la Géorgie. La Turquie, toujours officiellement candidate, sera aussi du nombre, de même que l'Arménie et l'Azerbaïdjan voisins. Seront aussi présents les leaders britannique, suisse, norvégien, islandais, du Liechtenstein. Bref, c’est l’Europe de l’Atlantique Nord à la mer Caspienne, de la Baltique à la Méditerranée qui sera rassemblée pour le sommet inaugural de la Communauté politique européenne (CPE) pour lequel ni la Russie, ni la Biélorussie n'ont reçu de carton d'invitation.

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