Des obsèques sur fond de violences persistantes

Des artistes palestiniens peignent une fresque en l'honneur de Shireen Abu Akleh, dans la ville de Gaza, le 12 mai 2022. ©AFP - MOHAMMED ABED
Des artistes palestiniens peignent une fresque en l'honneur de Shireen Abu Akleh, dans la ville de Gaza, le 12 mai 2022. ©AFP - MOHAMMED ABED
Des artistes palestiniens peignent une fresque en l'honneur de Shireen Abu Akleh, dans la ville de Gaza, le 12 mai 2022. ©AFP - MOHAMMED ABED
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Les funérailles de la journaliste Shireen Abu Akleh, tuée d'une balle dans la tête deux jours plus tôt, ont lieu aujourd'hui à Jérusalem.

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De violents heurts accompagnés d'échanges de tirs. Ce matin, deux Palestiniens ont été blessés en Cisjordanie occupée : l'un au Sud, près d'une colonie à proximité de Ramallah ; et l'autre au Nord dans un camp de réfugiés de Jénine, c'est-à-dire non seulement à l'endroit même où l'armée multiplie depuis plusieurs semaines déjà les raids contre l'un des bastions des factions armées palestiniennes, mais aussi là précisément où mercredi dernier, la journaliste de la chaîne panarabe Al Jazeera, Shireen Abu Akleh venue couvrir l'une de ces opérations a été tuée d'une balle dans la tête. La tension est donc encore montée d'un cran, ce matin, alors même que des milliers de Palestiniens s'apprêtent à dire adieu, aujourd'hui, à celle qui portait leur voix depuis deux décennies. Les funérailles de Shireen Abu Akleh sont sur le point de débuter dans une église de Jérusalem.

Après l'hommage populaire rendu hier à Ramallah devant plusieurs milliers de Palestiniens, mais aussi un parterre de représentants officiels et de diplomates étrangers, la foule s'annonce tout aussi spectaculaire pour ces obsèques religieux, cette fois-ci. Des funérailles sous pression et notamment parce que les autorités israéliennes craignent qu'elles ne se transforment en véritable tribune politique.

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