Après l'attaque iranienne contre Israël, y aura-t-il une riposte israélienne ?

Des partisans iraniens pro-gouvernementaux se rassemblent sur la place de la Palestine à Téhéran le 14 avril 2024 ©AFP - Hossein Beris / Images du Moyen-Orient / Images du Moyen-Orient via AFP
Des partisans iraniens pro-gouvernementaux se rassemblent sur la place de la Palestine à Téhéran le 14 avril 2024 ©AFP - Hossein Beris / Images du Moyen-Orient / Images du Moyen-Orient via AFP
Des partisans iraniens pro-gouvernementaux se rassemblent sur la place de la Palestine à Téhéran le 14 avril 2024 ©AFP - Hossein Beris / Images du Moyen-Orient / Images du Moyen-Orient via AFP
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Vingt-quatre heures après l'attaque iranienne contre Israël, le risque d'escalade est dans tous les esprits. À commencer par le cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou, qu'il a réuni durant de longues heures dimanche.

Y aura-t-il une riposte israélienne ? C'est la question objet de toutes les tractations après l'attaque menée dans la nuit de samedi à dimanche par les Iraniens. Plus de 300 drones et missiles balistiques ont été envoyés, la plupart ont été interceptés par l'armée israélienne et ses alliés. Mais cette première attaque frontale de l'Iran fait craindre l'ouverture d'un nouveau front. Les États-Unis tentent de décourager l'État hébreux de répondre par les armes. Benyamin Netanyahou, le premier ministre, a lui convoqué son cabinet de guerre, divisé sur la méthode et le calendrier.

Les précisions de Thibault Lefèvre

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Depuis cette attaque, les prises de parole devant l'ONU tournent aux accusations croisées. Israël réclame toutes les sanctions possibles. Les Iraniens, eux, disent n'avoir "pas eu d'autre choix que l'autodéfense" après une frappe contre leur consulat à Damas en Syrie.

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Ces divisions internationales se retrouvent au sein de la population iranienne. Avec d'un côté les soutiens du régime qui applaudissent et de l'autre l’opposition, réduite au silence, mais qui craint une entrée en guerre. Le reportage de notre correspondant sur place.

Notre correspondant dans la région, Noé Pignède a recueilli le témoignages d'iraniens, leurs voix et leurs prénoms ont été modifiés pour leur sécurité

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