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Le nouveau visage de la mondialisation après la pandémie

Cinq personnes habillés en bleu sont en train de construire un véhicule.
Des employés d'une usine de voitures au VietnamPHOTO : Getty Images / HOANG DINH NAM
Publié le 23 avril 2020

La pandémie de la COVID-19 sonnera-t-elle le glas de la mondialisation de notre économie? Pascal Lamy, président du conseil exécutif du Forum de Paris sur la paix et ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), n'y croit pas, mais considère plutôt qu'elle ne sera pas la même après cette épreuve.

La mondialisation n’est pas responsable de l’absence de stocks qui est survenue durant la crise; c'est plutôt « la recherche du profit » des entreprises et l’irresponsabilité des États dans le dossier de la santé publique, croit-il. Les chaînes de production des entreprises prendront une nouvelle forme après la pandémie.

« Cette crise fera pencher le capitalisme de marché moins vers l’efficience et plus vers la résilience. C’est ce que j’appelle le précautionnisme, plutôt que le protectionnisme, c’est-à-dire qu’on protège moins les producteurs nationaux, mais on protège plus les peuples, les gens. »

— Une citation de  Pascal Lamy
Pascal Lamy, ancien directeur général de lOrganisation mondiale du commerce et président émérite de l’Institut Jacques Delors.

Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce et président émérite de l’Institut Jacques Delors.

Pascal Golliet

En somme, l’ex-directeur général de l’OMC est persuadé que les États contrôleront davantage les économies.

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