Le sommet européen jette une ombre sur la crédibilité de la future présidence tchèque face à Moscou

Les multiples exemptions à l’embargo pétrolier obtenues par Prague dans le sillage de Budapest suscitent des interrogations sur la capacité de la future présidence du Conseil à maintenir la pression sur Moscou
Petr Fiala 31/05/2022 Godeau
Petr Fiala  -  Sipa Press
Les faits -

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se sont accordés dans la nuit de lundi à mardi sur un sixième paquet de sanctions contre la Russie. Celui-ci comporte un embargo partiel sur le pétrole, qui devrait toucher environ 90 % des exportations russes vers l’UE d’ici à la fin de l’année, la déconnexion de trois banques dont la première de Russie, Sberbank, du réseau Swift, de nouvelles sanctions individuelles et l’arrêt des activités en Europe de trois radiodiffuseurs russes.

Un accord en demi-teinte. Ainsi peut-on qualifier le résultat des négociations des chefs d’Etat et de gouvernement qui se sont conclues par un accord sur le sixième paquet de sanctions contre la Russie, dans la nuit de lundi à mardi, à Bruxelles.

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