Les réseaux sociaux, au cœur de la campagne pour les élections européennes. Y compris TikTok l’application chinoise de partage de vidéo très courtes. Elle fait les grandes heures des forces populistes sur le continent qui ont très tôt compris tout le bénéfice qu’elles pouvaient en tirer.
À Bruxelles, c’est plus compliqué... on pourrait parler de paradoxe TikTok. D’un côté les institutions, le Parlement, plusieurs eurodéputés ne rechignent pas à se montrer sur ce réseau très prisé des jeunes. De l’autre, la Commission européenne veut réguler un réseau social accusé d’aspirer les données de ses utilisateurs et surtout d’être un vecteur de l’ingérence étrangère, voire chinoise. À Bruxelles, le reportage de Jean-Jacques Hery.
Chega et les discours anti-migrants au Portugal
Au Portugal, le parti d’extrême droite Chega, qui a fait une percée lors des dernières législatives en mars 2024, pourrait pour la première fois rentrer au Parlement européen.
Son leader André Ventura a mis la question de l’immigration au centre d’un programme qui emprunte beaucoup au Rassemblement National français.
Une surprise dans un pays qui compte, certes, 800 000 étrangers pour 10 millions d’habitants, mais un pays multiculturel dans lequel le racisme n’a jamais été un sujet... À moins que cela ne change. Reportage à Lisbonne de Marie-Line Darcy.
Les crises politiques s’enchaînent en Bulgarie
Depuis l’éclatement de la coalition entre le parti centriste et le parti conservateur Gerb, la vice-Première ministre Mariya Gabriel n’a pas pu accéder au pouvoir.
Les Bulgares vont donc retourner aux urnes pour la 6ème fois en trois ans !!! Cette fois, pour élire leur Parlement, leur gouvernement et leurs eurodéputés.
Mariya Gabriel, candidate pour le parti Gerb, justement était de passage à Paris, invitée par l’Institut Jacques Delors.
Elle explique pourquoi la Bulgarie, essentielle pour aider l’Ukraine grâce à son industrie d’armement, doit retrouver sa place au sein de l’Europe. Interview de Frédérique Lebel.
Marlène Engelhorn, une héritière atypique
Marlène Engelhorn, Germano-Autrichienne, s’est fait connaître en militant pour la justice fiscale. Aujourd’hui, elle demande à un panel de citoyens de décider comment utiliser au mieux 25 millions d’euros de sa fortune. notre correspondante à Vienne, Céline Béal, a pu la rencontrer.
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