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Par l’ampleur de sa fortune, ses entreprises en Slovaquie, en Suisse, en Allemagne, Andrej Babis incarne une sorte de Bernard Tapie transfrontière qui aurait réussi aussi bien dans les affaires, les médias (de grands journaux, radio et télé) que la politique. S’il n’a pas enregistré de 45-tours ni gagné le Tour de France ou la Coupe d’Europe des clubs champions, l’homme, né à Bratislava, partage avec « Nanard » un franc-parler et surnage contre toutes sortes d’accusations qui en auraient abattu plus d’un. Dernier épisode en date : son nom apparaît dans les Pandora Papers à la veille d’un scrutin législatif proportionnel qui pourrait lui permettre de conserver le pouvoir à la tête d’une coalition (mais laquelle ?). Le grief : avoir acheté le Château Bigaud à Mougins, en France, via un mo...
Se demande le journaliste. Est-ce une excuse ? (Il est vrai que nous sommes en France. ) Ne pas oublier que des millions de gens de par le monde ont fait autrement. Même dans les pays sous l'emprise du communisme. La collaboration de Babis avec la Police secrète d'Etat (en allemande "gestapo" ou "stasi") ne semble gêner personne, non plus. Il n'a pas été blanchi. Il fait appel.
D'Europe n'en veut.
Il en parle juste pour nous faire croire qu'il a un programme politique en période électorale. Le Point est fait.