Menu
Libération
Energie

Les Européens s’emplafonnent sur le prix du gaz

Article réservé aux abonnés
Les ministres de l’Energie des pays membres de l’Union européenne se réunissent ce mardi pour tenter, à nouveau, de s’accorder sur un mécanisme de correction du marché qui limiterait la volatilité des prix du gaz naturel.
par Isabelle Hanne
publié le 12 décembre 2022 à 21h30

Le prix record, jusqu’ici, du gaz naturel sur le marché de gros européen a été atteint le 26 août, à 340 euros du mégawattheure (MWh), contre un peu moins de 30 euros à la même époque, l’année précédente. La cause de ces prix décuplés : l’annonce surprise de Gazprom, le géant gazier contrôlé par le Kremlin, de la fermeture temporaire de son gazoduc Nord Stream, qui relie la Russie à l’Allemagne, pour une «opération de maintenance». Saboté fin septembre, le pipeline est depuis à l’arrêt.

Alors que l’hiver s’installe avec des températures négatives dans une partie de l’Europe, que le prix du gaz, utilisé par les ménages (chauffage, cuisson) et l’industrie (centrales électriques, pétrochimie), redescendu après le pic d’août, est sur la pente ascendante (autour de 140 euros le MWh ces jours-ci), et qu’il faudra bien remplir les stocks, a priori sans gaz russe cette fois, pour l’hiver prochain, les responsables européens se grattent la tête : comment assurer la sécurité énergétique du continent tout en aidant les ménages et les entreprises à lutter contre l’explosion des prix ?

La Commission européenne a proposé, fin novembre, un dispositif visant à plafonner pour un an les prix de certains contrats à terme sur le Title Transfer Facility (TTF), principal marché gazier europé

Pour aller plus loin :

Dans la même rubrique