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« Union européenne : et si, pour une fois, on privilégiait le choix des candidats les plus qualifiés ? »

Et si, au lieu de s’abîmer dans la recherche d’impossibles équilibres pour les cinq postes à pourvoir, ses dirigeants s’attachaient à nommer les meilleurs ?

Publié le 19 juin 2019 à 02h43, modifié le 19 juin 2019 à 15h47 Temps de Lecture 4 min.

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Le Conseil européen, à Bruxelles, le 23 mai.

Chronique. Il y a deux façons d’aborder la question des nominations aux cinq postes de dirigeants de l’Union européenne (UE) sur laquelle va plancher le Conseil européen les 20 et 21 juin.

Il y a l’approche « quotas et marchandages », assez traditionnelle, qui veut que les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Huit finissent par parvenir, au bout de quelques nuits blanches, à un laborieux et forcément frustrant dosage des diverses tendances politiques, des équilibres nationaux et géographiques et, depuis peu, de la diversité femmes-hommes.

Et puis il y a l’approche « compétences et priorités », plus novatrice, qui consisterait à privilégier le choix des candidats les plus qualifiés, ou du moins ceux qui paraissent le plus susceptibles de réussir dans le poste qui leur sera confié, compte tenu des urgences et des défis auxquels est confrontée l’Europe.

Et si, pour une fois, on optait pour la seconde approche ? Le message adressé en mai par les citoyens de l’UE qui ont pris part, plus nombreux que d’habitude, aux dernières élections au Parlement européen pour y donner une impulsion politique nouvelle est précisément celui-ci : changez de méthode ! Placez aux commandes des gens qui feront fonctionner l’Europe ! Ancien commissaire européen et ex-patron de l’Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy veut croire que, « cette fois-ci, la régate porte moins sur les noms que sur les programmes » ; « l’espace politique européen, note-t-il, commence à se remplir ».

Alors, remplissons-le. Voici, après examen des qualités des uns et des autres et de leur complémentarité, l’équipe dirigeante idéale, à nos yeux, pour offrir à l’UE les chances d’un nouveau départ.

  • Présidente de la Commission : Margrethe Vestager

Commissaire à la concurrence dans la Commission sortante, Margrethe Vestager, une Danoise de 51 ans, a l’énergie, l’expérience et l’autorité nécessaires. Elle a montré sa motivation en menant une campagne honnête, professionnelle.

Ancienne ministre de l’éducation, de l’intérieur et de l’économie, elle a inspiré l’héroïne de l’excellente série politique danoise Borgen : du « star power », elle en a, et elle saura incarner l’UE sur la scène mondiale. Henry Kissinger voulait un numéro de téléphone pour l’Europe ? Avec Vestager, il y en aura un, et elle répondra.

Politiquement, elle appartient à la famille libérale-centriste, ce qui permet de rompre avec le duopole conservateurs-socialistes dont les électeurs, précisément, veulent sortir.

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