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L'Europe prête à assouplir sa discipline budgétaire

Le projet de réforme maintient les ratios de référence emblématiques inscrits en 1992 dans le traité de Maastricht.
Le projet de réforme maintient les ratios de référence emblématiques inscrits en 1992 dans le traité de Maastricht. Grecaud Paul / stock.adobe.com

Bruxelles n'abandonne pas le seuil de 3% de déficit mais tiendra compte des investissements dans l'effort de désendettement.

Les pays du sud de l'Europe, ceux que l'on a brocardés sous le surnom de « Club Med », peuvent souffler. Échaudés par les multiples ajournements de la proposition de réforme des règles budgétaires européennes, les États les plus endettés de l'Union ont enfin vu la Commission se jeter à l'eau, mercredi.

Les règles budgétaires actuelles, suspendues depuis le début de la pandémie et qui doivent le rester jusqu'à la fin de l'année 2023, devraient donc bien être réformées avant d'être de nouveau en vigueur. Un soulagement pour le Sud, alors que les pays du Nord comme l'Allemagne continuaient de les soutenir, vantant leur « flexibilité ».

Non seulement le principe d'une réforme est bien acté, mais en plus celle-ci s'annonce de grande ampleur et va dans le sens de davantage de souplesse. Exit, par exemple, la règle selon laquelle les pays endettés au-dessus de 60 % de leur PIB doivent la réduire de 1/20e par an. Un objectif désormais jugé nocif pour la croissance car il imposerait des politiques…

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3 commentaires
  • Ottokar

    le

    Il doit y avoir une exception défense dans la prise en compte des déficits.

  • dutch

    le

    Ça va finir par exploser. Le seul remède au laxisme budgétaire sera la sévérité du marché avec une hausse des taux d'intérêt... Et enfin de l'austérité, défendue par la force. Arrivera un moment où céder à la rue en faisant un chèque ne sera plus possible... Macron nous aura plombés.

  • Louis de Montaillou

    le

    Donc Bruxelles desserre son corset afin de mettre en évidence les appâts de la croissance. "Je ne suis pas belge pour aimer le suif et le saindoux" (Baudelaire)

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