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L’UE cherche à contrer l’axe Pékin-Moscou

Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne. KENZO TRIBOUILLARD/AFP

RÉCIT - La guerre en Ukraine et le soutien apporté par la Chine à la Russie risquent d’alourdir un peu plus l’ambiance du sommet virtuel sino-européen, prévu ce vendredi.

Correspondante à Bruxelles

Ursula von der Leyen et Charles Michel auraient sans doute rêvé d’un meilleur contexte pour reprendre langue avec la Chine, après plus d’un an de relations distendues et dégradées. Mais, alors que son amitié «sans limite» avec le Kremlin conduit Pékin à rester ambigu sur la guerre russe en Ukraine, il a été décidé de maintenir le sommet UE-Chine. Le rendez-vous - virtuel - a lieu ce vendredi. D’un côté, les chefs des deux institutions de l’UE ainsi que le haut représentant pour les Affaires étrangères, Josep Borrell. De l’autre, le président et le premier ministre chinois, Xi Jinping et Li Keqiang.

C’est la première fois qu’un tel sommet se tient depuis juin 2020. Mais depuis la conclusion de l’accord bilatéral sur l’investissement en décembre 2020, la relation est en panne. Cet accord est toujours gelé. Des sanctions ont été prises de part et d’autre, le bras de fer sur la situation vécue par les Ouïgours se poursuit, et la non-ratification par la Chine de la convention…

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15 commentaires
  • SYRIO

    le

    L'Europe fait penser au Petit Poucet qui voudrait séparer deux Géants ! L'irrealisme, en plus très tardif, des européens endormis par le train train confortable de la bureaucratie bruxelloise, est vraiment confondant !

  • anonyme 50563

    le

    Quelle naïveté que de s’être rendu économiquement totalement dépendant de pays avec lesquels on n’arrive manifestement pas à se comprendre et s’entendre. Le plus simple serait que chacun reprenne ses billes, rentre gentiment chez lui et cesse d’interagir avec l’autre.

  • phr001

    le

    C'est une erreur majeure des "européens" que de vouloir s'opposer à la "coalition" russe-chine ... Cette erreur repose surtout sur le fait que la puissance américaine en tant que gendarme du monde est close. Les européens auraient du choisir de s'allier à la Russie...

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