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L’UE veut protéger son marché des appétits chinois

EDP au Portugal. La Chine, via la société Three Gorges, en est le principal actionnaire. ELOY ALONSO/REUTERS

Bruxelles entend contrôler les rachats d’entreprises européennes et lutter contre la concurrence déloyale de groupes étrangers.

À Bruxelles

Protéger les entreprises européennes des appétits étrangers. C’est le credo de la Commission européenne, bien décidée à sortir l’Europe de sa naïveté passée. Dans son Livre blanc, présenté mercredi, elle pose les bases pour renforcer son arsenal contre la concurrence déloyale des entreprises étrangères, en particulier chinoises.

L’Europe, le plus grand bénéficiaire d’investissement étranger, accueille à bras ouverts tout acteur voulant opérer dans son marché. Mais désormais, elle souhaite mettre fin aux distorsions de la concurrence observées ces dernières années, et s’assurer que tout le monde joue selon les mêmes règles dans le marché unique. Car si les règles européennes peuvent bloquer la fusion de Siemens et Alstom, elles laissent des vides juridiques dont profitent la Chine, les États-Unis et d’autres acteurs étrangers pour financer leurs champions et les placer en position de force dans le marché européen.

C’est cette lacune que Bruxelles entend combler. Car le mécanisme…

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6 commentaires
  • Médée.athéo23

    le

    Comme si les marchés financiers vont attendre les bons vouloirs de l'UE pour 2021. Quand ce nouveau machin sera applicable, il y aura peu de chance de trouver encore un groupe capable d'être cohérent avec les marchés européens. Ce n'est pas une fois que l'on s'est tiré une balle dans le pied, que l'on désarme un fusil !!!

  • départ

    le

    le mal est déjà fait, et avec le covid 19 ce n'est pas fini

  • valle

    le

    Oui, c'est ça. On nous l'a déjà faite, celle là. Désolé, mais plus personne n'y croit. Frexit, vite !

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