Mercosur, Chili, Canada… Ces accords commerciaux qui effraient les agriculteurs français
DÉCRYPTAGE - S’ils sont nombreux à redouter un risque de concurrence déloyale de produits venus de pays moins regardants, la France et l’Europe veillent au grain.
Le libre-échange et sa kyrielle d’accords bilatéraux signés par l’Europe avec le reste du monde se retrouvent sur le banc des accusés. La colère des agriculteurs, relayée par des voix politiques de tous bords, s’est cristallisée sur l’accord commercial entre l’Union européenne et la zone Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay). Avec la crainte de voir déferler dans nos assiettes bœuf, poulet, sucre ou soja venus de grands producteurs moins-disants sur les plans environnemental et social.
Entamées depuis plus de vingt ans, les négociations ont accéléré ces derniers mois. La Commission européenne espérait boucler en fin d’année dernière, mettant en avant un accord équilibré et les garanties environnementales obtenues sur la déforestation.
Des espoirs douchés par Paris - Gabriel Attal a réaffirmé l’opposition «très claire» de la France, appuyé par Emmanuel Macron auprès de la Commission européenne - malgré l’allant des pays du Sud, Espagne en tête, et de l’Allemagne, soucieuse de vendre…
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P. COLAVIT
le
Ils ne les effrayent pas, ils les appauvrissent en augmentant le rejet de CO2 vu les distances franchies par ces marchandises qui en plus ne suivent pas ou peu nos normes.
Mingyue
le
"Attention à ne pas trop fantasmer sur le commerce avec les pays lointains" Tout est dit. Ça fonctionne tellement bien qu'aujourd'hui la Chine est une démocratie libérale
sigeo
le
Ils s'effraient et rouspètent de tout depuis 200 ans. Même des accords comerciax pas encore en vigueur... Nostalgie malsaine du tarif Méline de 1892 qui avait permis à l'agriculture française de produire trop longtemps peu, mal et très cher, bien à l'abri de la concurrence étrangère