Otan : la Hongrie joue avec les nerfs des Occidentaux
Le Parlement hongrois a finalement donné son feu vert à l'adhésion de la Finlande à l'Alliance atlantique lundi. Mais tout comme la Turquie, le gouvernement de Viktor Orban laisse encore planer le doute sur l'entrée de la Suède.
Par Vincent Collen
Un pas a été franchi, mais la Hongrie fait toujours durer le suspense, jouant avec les nerfs des Occidentaux. Le Parlement de Budapest a voté lundi en faveur de l'adhésion de la Finlande à l'Otan, comme le Premier ministre, Viktor Orban, s'y était engagé, à une très large majorité (182 députés sur 199). La Hongrie était le dernier pays de l'Union européenne dont on attendait la ratification.
Au sein de l'Otan, Helsinki n'a maintenant besoin que du feu vert de la Turquie pour devenir le 31e pays membre de l'Alliance atlantique. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis que ce serait chose faite très prochainement, avant la fin de la session parlementaire précédant les élections en Turquie, le 14 mai. Un accord a été conclu en ce sens avec le président finlandais lors d'une visite à Ankara il y a quelques jours.
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