Géopolitique

Présidence du Conseil de l’Union européenne : quel véritable pouvoir pour la France ?

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Depuis le 1er janvier, la France préside le Conseil de l’UE. Les ambitions affichées par le gouvernement sont nombreuses, mais les marges de manœuvre sont finalement relatives.

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© Jacques Witt/POOL/REA

Elle a commencé par un drapeau européen déployé sous l’Arc de Triomphe, provoquant au passage des réactions politiques indignées, des Insoumis au Rassemblement national : la France a pris la présidence du Conseil de l’Union européenne ce 1er janvier.

Pour la treizième fois depuis la fondation de l’UE, la France va exercer ce mandat pour six mois. Un rôle « qui fait beaucoup de bruit, notamment avant l’élection présidentielle française », reconnaît Benjamin Couteau de l’institut de recherche européen Jacques Delors. Mais ce poste doit surtout être relativisé : « Emmanuel Macron ne va pas présider l’Europe. »

Cela paraît clair si on s’intéresse de plus près à l’architecture européenne. « Le Conseil de l’Union européenne est une institution centrale, mais seule, elle n’aurait pas beaucoup de pouvoir », poursuit le chercheur. Le Parlement européen et le Conseil de l’UE sont en effet co-législateurs, « l’équivalent d’une chambre basse avec les parlementaires élus par les citoyens et d’une chambre haute, qui réunit les ministres des États membres ».

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