Avec Benoît Bazin, directeur général de Saint-Gobain

Le directeur général de Saint-Gobain, Benoît Bazin ©AFP - Eric Piermont
Le directeur général de Saint-Gobain, Benoît Bazin ©AFP - Eric Piermont
Le directeur général de Saint-Gobain, Benoît Bazin ©AFP - Eric Piermont
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Vivons-nous une transformation de la mondialisation ? Ce samedi, focus sur la redistribution des cartes dans l'économie : reportage et entretien avec le patron de Saint-Gobain. Mais aussi détour par l'Inde où la crise alimentaire inquiète et décryptage sur une obsession du débat public : la fraude.

L'entretien

Ces dernières semaines, les grandes entreprises tiennent leurs assemblées générales. L'occasion, souvent, de faire un bilan de leur dernière année face à leurs actionnaires, d'évoquer des questions sensibles comme celles du partage de la valeur et de multiplier les discours sur leurs stratégies et leurs intentions pour l'avenir. Le 2 juin, c'était au tour de Saint-Gobain, le géant des matériaux.

Le groupe est en forme : il a revendiqué une croissance et des marges records l'an passé, et de bons chiffres à nouveau pour son premier trimestre 2022. Mais dans un contexte de réindustrialisation, d'inflation et de guerre en Ukraine, les matières premières sont mises sous tension. Jusqu'où ?

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Le directeur général de Saint-Gobain, Benoît Bazin, est l'invité d'Alexandra Bensaid.

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Le débat

Fraude fiscale, fraude sociale : quelles promesses et quelle réalité ?

2 min

Chasse à la fraude, guerre aux fraudeurs... Ces six dernières mois, et d'autant plus dans le contexte inflammable de la campagne présidentielle, le sujet revient en boucle dans l'espace médiatique.

En général, la droite et l'extrême droite pointe la fraude aux prestations sociales, dont les estimations varient entre 20 et 50 milliards d'euros. La gauche dénonce la fraude fiscale, plutôt aux alentours de 80 à 100 milliards. Les chiffres sont contestés de toute part.

Alors que faut-il vraiment comprendre ? La fraude, peut-on s'y attaquer et combien y gagnerait-on véritablement ? Marc Vignaud, journaliste au magazine Le Point , et Christian Chavagneux , éditorialiste au magazine Alternatives Economiques , ouvrent le débat.

Le reportage

Quand la mondialisation tourne au ralenti

9 min

La mondialisation perturbée, les chaînes d'approvisionnement secouées : depuis des semaines, les conséquences de la guerre en Ukraine se font ressentir. Mais il y a aussi l'impact de la politique zéro Covid de la Chine et le blocage du plus grand ports à conteneur du pays, Shanghai.

Partout sur la planète, les entreprises n'ont pas reçu leur livraison en provenance de ce qui reste le plus grand atelier du monde, comme le raconte Anaëlle Verzaux dans son reportage. Seules les plus agiles ont trouvé des solutions.

Depuis deux ans, les chocs se multiplient. Les entreprises, comme les pays, ont ouvert les yeux sur une répartition des tâches et des achats qui peut les fragiliser. Elles se sont réorganisées. Que restera-t-il de ces bouleversements ? Et peut-on y voir un début de démondialisation ?

Le téléphone sonne
36 min

Ça se passe là-bas

En Afrique, l'ONU redoute aujourd'hui un ouragan de famines dans des pays qui importaient plus de la moitié de leur blé d'Ukraine ou de Russie... Les pénuries se multiplient, les cours s'envolent. En réaction, certains pays choisissent le chacun pour soi...

C'est notamment le cas de l’Inde, le deuxième producteur de blé au monde, qui a soudainement interdit toute exportation de grain pour s'assurer que son pays se connaîtra pas de pénurie et pour essayer de faire baisser les prix. Mais cette stratégie a-t-elle fonctionné ? On en parle avec Sébastien Farcis, correspondant de France Inter en Inde.

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Ma vie au boulot

Cette semaine, c'est Marie-Claude qui a écrit à Sandrine Foulon. Elle se félicite de l’entrée en vigueur récente du droit à l’oubli pour les anciens malades du cancer et qui veulent contracter un prêt. Mais qu’en est-il dans les entreprises ? Peut-on effacer des informations qui concernent les salariés ?

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