Sébastien Maillard : « La présidente de la Commission devrait être très ferme sur la défense de l'Etat de droit » Contenu réservé aux abonnés
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Pour le spécialiste des affaires européennes, Ursula von der Leyen devrait notamment, lors de son discours sur l'Etat de l'Union, chercher à réaffirmer l'autorité de la Cour de justice de Luxembourg, contestée sur plusieurs fronts.
Par Karl De Meyer
Quels éléments de son premier bilan Ursula von der Leyen peut-elle mettre en avant mercredi ?
Avant de rappeler ses priorités que sont le Pacte vert et la transition numérique, elle va assurément faire valoir tout le travail accompli par la Commission pour le compte des Vingt-Sept dans la crise sanitaire, avec ce résultat satisfaisant des 70 % d'Européens totalement vaccinés, obtenu tout en exportant des vaccins vers les pays en développement. Elle peut aussi mettre en avant les fonds qui ont commencé à être versés aux Etats membres grâce au plan de relance européen. Elle pourrait en profiter pour plaider en faveur de nouvelles ressources propres pour le budget européen. Construire un consensus politique sera lent et complexe : la taxe numérique est reportée, le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières divise, l'accord sur la taxation des multinationales doit encore être finalisé. Elle devrait aussi défendre le Pacte d'asile et de migration, qui paraît déjà moribond.
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