Le veto budgétaire de la Hongrie et de la Pologne ne fait que des perdants, l'UE réfléchit à un plan de relance B

Le veto budgétaire de la Hongrie et de la Pologne ne fait que des perdants, l'UE réfléchit à un plan de relance B
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Tant que les accords conclus entre le Conseil et le Parlement européen sur le budget 2021-2027 et le plan de relance ne sont pas entérinés par les deux institutions, le paquet de 1 800 milliards d’euros sur lequel les leaders des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne s’étaient entendus en juillet n’existe que sur papier. Pour s'opposer à la création d'un mécanisme liant le versement des fonds européens au respect de l'état de droit, la Hongrie et la Pologne empêchent l'adoption du paquet budgétaire, qui requiert l'unanimité des Vingt-sept. La réponse de l’Union à la crise économique causée par le Covid-19 reste donc bloquée au stade des bonnes intentions.
La conséquence la plus évidente du veto posé par la Hongrie et la Pologne est que, faute d’accord sur l’augmentation du plafond des ressources propres (le maximum exigible des États membres pour financer le budget de l’UE) à 2% du revenu national brut de l'UE, la Commission ne pourra pas emprunter pour financer le plan de relance de 750 milliards d’euros. "C’est une situation grave. Dans cette période de crise sans précédent et récession profonde, les Européens et les entreprises européennes attendent urgemment les fonds [du plan] Next Generation EU", a insisté la présidente de la Commission Ursula von der Leyen le 19 novembrer, à l’issue de la vidéoconférence lors de laquelle les chefs des Vingt-sept ont brièvement abordé le problème.

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