Bruxelles poussé à placer le «Green new deal» au centre de son plan de relance

La Commission européenne qui planche sur les mesures qu’elle doit présenter prochainement aux pays membres est assiégée de toutes parts pour verdir son dispositif
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Conférence de presse de Ursula Von der Leyen, le 2 mars 2020  -  Sipa Press
Les faits -

Le Parlement européen exige que les gouvernements des Etats membres trouvent de nouvelles ressources fiscales pour financer le prochain budget pluriannuel de l’Union européenne, faute de quoi il refusera de l’approuver. Le feu vert de l’assemblée européenne est requis pour valider ce « cadre financier pluriannuel » (CFP) qui court sur les années 2021 à 2027 et représente environ 1 % du produit intérieur brut de l’UE, soit 140 milliards d’euros par an. Le projet de résolution sera soumis au vote des eurodéputés vendredi après les débats de mercredi avec le président du Conseil, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Tôt ou tard, nos scientifiques et nos chercheurs trouveront un vaccin contre le coronavirus, mais contre le changement climatique, il n’existe pas de vaccin. C’est pourquoi l’Europe doit investir maintenant dans un avenir propre. Nos investissements dans la reconstruction ont un coût. C’est l’augmentation de la charge de la dette. Mais si nous devons augmenter la dette que nos enfants devront assumer à l’avenir, la moindre des choses est que nous investissions dans leur avenir. Que nous nous attaquions au changement climatique et que nous réduisions la charge sur le climat et certainement pas que nous l’alourdissions. » Comme l’a répété, mercredi, Ursula von der Leyen, sa présidente, devant le Parlement européen, la Commission n’a pas l’intention de sacrifier son « Green new deal » sur l’autel du Codiv-19.

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