Le suivi de la situation en Ukraine le 14 et 15 janvier. [Reuters]
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L'Ukraine juge nécessaire d'accélérer les livraisons d'armes après Dnipro

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à prendre des décisions rapides et mieux coordonnées sur les livraisons d'armes à Kiev, après l'attaque meurtrière contre un immeuble dans la ville de Dnipro, qui a fait au moins 40 morts.

- Vladimir Poutine a dénoncé les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc, au moment où le Royaume-Uni s'apprête à livrer des chars à Kiev.

- La Biélorussie et la Russie ont débuté des exercices militaires aériens présentés par Minsk comme "défensifs", pour préparer des situations de combat potentielles, une annonce qui intervient sur fond d'inquiétudes croissantes que Moscou pousse son allié à se joindre à l'offensive en Ukraine.

- Un Russe se présentant comme un ex-mercenaire du groupe paramilitaire Wagner est parvenu à s'enfuir en traversant la frontière russo-norvégienne dans l'Arctique. Il va demander l'asile à la Norvège, a déclaré lundi son avocat.

Suivi assuré par RTSinfo

JEUDI 19 JANVIER

Greta Thunberg revient à Davos pour lutter contre les énergies fossiles

Greta Thunberg est de retour jeudi à Davos où, avec d'autres jeunes militantes pour le climat, elle doit défendre la lutte contre les énergies fossiles et débattre avec le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie (AIE).

"Traiter la crise climatique comme une crise": c'est l'intitulé de la "conversation" organisée à 11h15 (10H15 GMT) en marge de de la réunion du Forum économique mondial cette semaine dans la station de ski suisse, et à laquelle participe la Suédoise avec l'Equatorienne d'Amazonie Helena Gualinga, l'Ougandaise Vanessa Nakate et l'Allemande Luisa Neubauer.

Pétition lancée

Au menu de la discussion, à laquelle est également invité le directeur général de l'AIE, Fatih Birol: "la question de savoir si les gouvernements et les entreprises répondent de manière adéquate à la crise climatique, l'état de la transition vers les énergies propres, les appels à arrêter les nouveaux investissements dans les énergies fossiles, et ce qui doit être fait pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré", détaillent les organisateurs.

Les quatre jeunes militantes arrivent à Davos avec une pétition lancée cette semaine et réclamant l'arrêt par les multinationales de l'exploitation des énergies fossiles. Le texte avait réuni plus de 870'000 signatures mercredi soir.

22h40

L'Ukraine juge nécessaire d'accélérer les livraisons d'armes après Dnipro

L'attaque meurtrière contre un immeuble résidentiel de la ville de Dnipro, dans le centre de l'Ukraine, illustre la nécessité de décisions plus rapides et mieux coordonnées sur les livraisons d'armes à Kiev, a déclaré lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Ce qui s'est passé à Dnipro, le fait que la Russie prépare de nouvelles tentatives pour prendre le contrôle dans cette guerre, le fait que la nature de l'action militaire sur le front requiert de nouvelles décisions sur les livraisons d'armes, tout cela souligne combien il est important de coordonner tous les efforts de la coalition défendant l'Ukraine et la liberté", a dit Volodymyr Zelensky.

S'exprimant dans une allocution vidéo quotidienne, il a souligné qu'il fallait "accélérer le processus de prise de décision", alors que Kiev exhorte de longue date ses alliés occidentaux à lui fournir davantage d'armes, craignant par ailleurs que Moscou lance une nouvelle offensive dans le nord du pays via la Biélorussie.

20h30

Des soldats ukrainiens commencent aux Etats-Unis leur formation au système antiaérien Patriot

Des soldats ukrainiens sont arrivés dimanche sur une base militaire de l'armée américaine dans l'Oklahoma (centre-sud des Etats-Unis) pour s'entraîner à l'utilisation du système de défense antiaérienne Patriot, que Washington va fournir à Kiev.

"Des soldats de l'armée ukrainienne sont arrivés ici", sur la base militaire de Fort Still, "pour débuter une formation à la défense antiaérienne", a déclaré lundi à la chaîne Fox News Curtis King, le commandant de l'école d'artillerie installée là.

"Cette formation portera sur le maniement et la maintenance du système antiaérien Patriot", a-t-il ajouté.

L'envoi par les Etats-Unis de leur système antiaérien le plus sophistiqué à l'Ukraine est inédit depuis le début de la guerre. Kiev demande de longue date ces Patriot pour faire face aux attaques aériennes de la Russie.

Un système de défense antiaérienne Patriot. [Reuters - Radovan Stoklasa]

19h30

Le secrétaire général de l'ONU "condamne" la frappe sur un immeuble à Dnipro

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a "condamné" la frappe russe meurtrière sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine, nouvel exemple de "suspicion de violations du droit de la guerre", a déclaré une de ses porte-parole lundi.

"Une frappe a touché un immeuble résidentiel à Dnipro samedi soir, lors d'une des attaques les plus meurtrières en Ukraine depuis le début de l'invasion russe", a déclaré Stéphanie Tremblay à la presse.

La coordinatrice humanitaire de l'ONU en Ukraine, Denise Brown, a elle réclamé "une véritable enquête pour soupçon de crimes de guerre et la poursuite des suspects", a ajouté la porte-parole.

19h00

Un déserteur russe de Wagner fuit à travers la frontière arctique

Un Russe se présentant comme un ex-mercenaire du groupe paramilitaire Wagner est parvenu à s'enfuir en traversant la frontière russo-norvégienne dans l'Arctique. Il va demander l'asile à la Norvège, a déclaré lundi son avocat.

Andreï Medvedev, 26 ans, a été arrêté après avoir illégalement franchi la frontière dans la nuit de jeudi à vendredi, a expliqué son avocat norvégien, Brynjulf Risnes. "Il est prêt à parler de son expérience au sein du groupe Wagner aux gens qui enquêtent sur des crimes de guerre", a-t-il dit.

Menacé

Dans une interview diffusée par l'ONG Gulagu, celui qui affirme être un déserteur explique que son contrat a été prorogé contre son gré, après plusieurs mois de combats en Ukraine au service de cette organisation russe dirigée par l'homme d'affaires Evguéni Prigojine.

"Mes anciens employeurs ont essayé de me retrouver, la société Wagner, Prigojine et sa bande, le FSB (la Sécurité d'Etat russe, ndlr). Ils ont émis un avis de recherche pour crime (contre moi) via le ministère russe de l'Intérieur", a-t-il expliqué.

16h15

Berlin favorable à un tribunal spécial

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock s'est montrée favorable, lors d'un discours prononcé à La Haye, à la création d'un tribunal spécial pour poursuivre les dirigeants russes suite à l'invasion de l'Ukraine.

La ministre a appelé à un "nouveau format" de tribunal pour "traduire les dirigeants russes en justice", en utilisant éventuellement le droit ukrainien, mais basé à l'étranger avec des juges internationaux.

15h45

Vladimir Poutine dénonce les livraisons d'armes à l'Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé les livraisons croissantes d'armes occidentales à l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc, au moment où le Royaume-Uni s'apprête à livrer des chars à Kiev.

Lors de cette conversation avec Recep Tayyip Erdogan, Vladimir Poutine a critiqué la "ligne destructrice adoptée par le régime de Kiev qui a misé sur l'intensification des combats, avec le soutien des parrains occidentaux qui augmentent leurs livraisons d'armes et de matériel militaire", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Les deux dirigeants ont également évoqué la question de l'échange de prisonniers, "avant tout des blessés", entre Moscou et Kiev, selon la même source.

Pour sa part, Recep Tayyip Erdogan "a réitéré que la Turquie est prête à faciliter et à servir d'intermédiaire pour l'instauration d'une paix de longue durée entre la Russie et l'Ukraine", selon un communiqué de la présidence turque.

15h30

Au moins 40 morts après la frappe à Dnipro

Le bilan d'une frappe russe survenue samedi sur un immeuble résidentiel de Dnipro en Ukraine a grimpé à 40 morts, devenant l'un des plus lourds depuis le début de la guerre.

Comme à son habitude, le Kremlin a démenti avoir été responsable du carnage, en rejetant la faute sur les Ukrainiens : le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a à cet égard évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense antiaérienne ukrainienne.

A l'inverse, la présidence suédoise de l'Union européenne a dénoncé "un crime de guerre" russe.

Près de 48 heures après la frappe, 40 corps sans vie ont été retrouvés, selon les services de secours, tandis que 75 blessés ont été comptabilisés. Mais le sort de 34 personnes reste inconnu, les opérations de sauvetage se poursuivant pour tenter de retrouver des survivants dans les décombres.

La frappe russe a fait au moins 44 morts. [Keystone - Evgeniy Maloletka]

15h15

La première dame ukrainienne Olena Zelenska en Suisse pour le WEF

La première dame ukrainienne Olena Zelenska participera au Forum économique mondial (WEF). Elle est arrivée lundi à la mi-journée à Zurich à bord d'un avion gouvernemental, a constaté un photographe de l'agence Keystone-ATS.

Le WEF a ensuite confirmé sa participation à la manifestation de Davos (GR). Ils n'ont jusqu'ici donné officiellement aucune information sur la délégation ukrainienne, pour des raisons de sécurité.

Olena Zelenska à son arrivée à Zurich. [Keystone - Michael Buholzer]

14h45

L'Union européenne dénonce un "crime de guerre" russe à Dnipro

La frappe russe très meurtrière contre un immeuble résidentiel à Dnipro en Ukraine est un "crime de guerre" dont les responsables devront être poursuivis, a affirmé lundi la présidence suédoise de l'Union européenne.

Lors d'une conférence de presse commune avec le président du Conseil européen Charles Michel, le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a condamné une "attaque horrible", soulignant la présence d'enfants parmi les victimes.

"Les responsables doivent être poursuivis"

"Les attaques intentionnelles contre des civils sont des crimes de guerre et ceux qui en sont responsables doivent être poursuivis aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il ajouté, à la suite d'une frappe survenue samedi et pour laquelle le Kremlin a démenti toute responsabilité.

La Suède et l'Union européenne "condamnent dans les termes les plus forts les attaques systématiques et continues de la Russie contre les civils, les propriétés civiles et les infrastructures essentielles en Ukraine (...) y compris la frappe d'un missile contre un immeuble samedi à Dnipro" a affirmé le chef du gouvernement suédois.

Bilan alourdi à 36 morts

Le bilan du bombardement de l'immeuble de Dnipro s'est alourdi lundi à 36 morts, un décompte qui devrait encore s'alourdir et qui constitue l'un des plus lourds depuis le début de la guerre.

Comme à son habitude, le Kremlin a démenti être responsable du carnage, rejetant la faute sur la partie ukrainienne. Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a évoqué "une tragédie" pouvant être due à un tir de la défense anti-aérienne ukrainienne.

14h00

Dix drones attaquant Sébastopol ont été abattus, affirme un responsable russe

Sébastopol a été la cible d'une attaque aérienne et les systèmes de défense de la ville ont abattu dix drones, a déclaré le gouverneur nommé par la Russie de ce grand port de Crimée, annexée par la Russie en 2014.

Tous les drones ont été détruits au-dessus de la mer sans qu'aucune infrastructure ne soit endommagée, a indiqué Mikhail Razvojaïev.

Celui-ci a par ailleurs démenti les affirmations de médias ukrainiens selon lesquelles il y aurait eu des explosions dans la ville et a déclaré que les défenses aériennes continuaient de surveiller le ciel.

Sébastopol a été visée par plusieurs attaques aériennes depuis le déclenchement en février dernier de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les autorités russes ont attribué ces attaques à l'Ukraine.

12h50

Varsovie attend un feu vert rapide de Berlin pour livrer des chars à l'Ukraine

Le président du Conseil des ministres polonais Mateusz Morawiecki a déclaré qu'il attendait un feu vert rapide de l'Allemagne pour fournir des chars Leopard à l'Ukraine, avant son départ pour Berlin où il compte discuter notamment de livraisons d'armes à Kiev.

La Pologne avait précédemment déclaré qu'elle était prête à livrer à Kiev de tels chars lourds de fabrication allemande, mais qu'il lui fallait pour ce faire un accord officiel de l'Allemagne.

Des chars Leopard 2PL de l'armée polonaise lors d'un exercice de l'Otan, à Orzysz, en Pologne, le 24 mai 2022. [REUTERS - Kacper Pempel]

11h35

Démission de la ministre allemande de la Défense

La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht a présenté sa démission au chancelier Olaf Scholz. La sociale-démocrate était critiquée depuis des mois pour une mauvaise communication, une série de bévues et pour ne pas avoir su imposer son autorité.

"La focalisation des médias sur ma personne pendant des mois ne permet guère d'établir des rapports et des discussions objectifs sur les soldats, la Bundeswehr (l'armée allemande) et les orientations de la politique de sécurité dans l'intérêt des citoyens allemands", déplore Christine Lambrecht dans une déclaration transmise à la presse.

Le nom de sa ou son successeur n'est pas encore connu.

>> Tous les détails sur la démission de Christine Lambrecht : La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht démissionne

La ministre allemande de la Défense Christine Lambrecht, le 13 janvier 2023. [EPA - CLEMENS BILAN]

L'Allemagne sous pression

Cette démission intervient au moment où l'Allemagne est de nouveau sous pression pour livrer des chars à l'Ukraine. L'Allemagne prévoit par ailleurs des investissements de 100 milliards d'euros pour moderniser son armée, suite à la guerre menée par la Russie.

Agée de 57 ans, Christine Lambrecht, ministre sociale-démocrate de la Justice dans le précédent gouvernement de coalition d'Angela Merkel, a enchaîné les bévues depuis le début du conflit le 24 février. Elle avait suscité les critiques de Kiev en annonçant l'envoi de 5000 casques, quand le régime de Volodymyr Zelensky demandait des armes lourdes.

11h05

La Russie nie avoir frappé un immeuble d'habitations à Dnipro

Le Kremlin a nié toute frappe des forces russes sur un immeuble d'habitations à Dnipro (est) où un bombardement samedi à fait plus de trente morts, assurant que Moscou ne visait que des cibles militaires.

"Les forces armées russes ne bombardent pas les immeubles résidentiels, ni les infrastructures civiles, elles bombardent des cibles militaires", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, avant d'évoquer la piste d'un missile de défense antiaérienne ukrainien qui serait tombé sur le bâtiment.

10h45

Moscou promet de "brûler" les chars occidentaux livrés à l'Ukraine

Le Kremlin a juré de "brûler" les chars que les Occidentaux, notamment Londres et Varsovie, comptent livrer à l'Ukraine.

"Ces chars brûlent et brûleront", a dit Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe, dans son briefing téléphonique quotidien à la presse.

Le responsable a estimé une fois encore que les Occidentaux utilisent l'Ukraine "pour atteindre des objectifs anti-russes" et que le Kremlin restait déterminé à atteindre "les objectifs de l'opération militaire spéciale", euphémisme des autorités russes pour décrire l'offensive contre leur voisin.

Kiev dit avoir besoin de chars lourds, de blindés légers, de systèmes de missiles longue portée et de défenses antiaériennes pour vaincre définitivement l'armée russe et reprendre la totalité des territoires que Moscou occupe dans l'est et le sud de l'Ukraine.

Samedi, Londres a annoncé la livraison à Kiev de blindés Challenger 2, ce qui constituera la première livraison de chars lourds de fabrication occidentale à l'Ukraine.

09h00

Le bilan de la frappe russe à Dnipro s'alourdit à 35 morts

Le bilan de la frappe russe qui a détruit samedi un immeuble à Dnipro, dans l'est de l'Ukraine, s'est alourdi à au moins 35 morts, dont deux enfants, et des dizaines de blessés, a annoncé lundi le gouverneur régional Valentyn Reznichenko.

"Trente-neuf personnes ont été sauvées, 75 ont été blessées", a ajouté sur les réseaux sociaux le gouverneur régional de Dnipropetrovsk. Il a précisé que "le sort de 35 autres habitants de l'immeuble est inconnu", alors que les opérations de sauvetage se poursuivent.

07h20

Biélorussie et Russie débutent des exercices aériens "défensifs"

La Biélorussie et la Russie ont débuté des exercices militaires aériens présentés par Minsk comme "défensifs", pour préparer des situations de combat potentielles, une annonce qui intervient sur fond d'inquiétudes croissantes que Moscou pousse son allié à se joindre à l'offensive en Ukraine.

Dans un message publié sur le compte Telegram du ministère biélorusse de la Défense, un haut représentant du Conseil national de sécurité a assuré que les manoeuvres, qui doivent durer jusqu'au 1er février, étaient "purement défensives par nature".

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko avec ses troupes début janvier. [Keystone - Andrei Stasevich/BelTA Pool Photo via AP]

"Il s'agira d'un ensemble de mesures pour préparer notre aviation et l'aviation russe à mener des missions de combat pertinentes", a ajouté Pavel Mouraveyko, indiquant que les exercices comprendraient notamment des "reconnaissances aériennes" et le détournement de frappes aériennes.

Comme en amont du lancement, le 24 février dernier, de ce qu'elle appelle l'"opération militaire spéciale" en Ukraine, la Russie a amassé des soldats en Biélorussie, où se sont multipliées les activités militaires. Moscou s'était servi de son pays allié comme base arrière pour lancer une offensive contre Kiev notamment, via le nord de l'Ukraine.

La situation fait craindre à Kiev et aux Occidentaux que la Russie s'appuie sur la Biélorussie pour mener une nouvelle attaque terrestre dans la région, un scénario auquel l'Ukraine se prépare, comme réclamé la semaine dernière par son président Volodymyr Zelensky.

Moscou nie faire pression sur le président biélorusse Alexandre Loukachenko pour que celui-ci joue un rôle plus actif dans le conflit. Minsk répète ne pas vouloir intervenir directement.

06h30

Bakhmout, ville du Donbass désertée par sa population

Les combats font rage à Bakhmout, dans le Donbass, depuis que la ville martyre est devenue une priorité pour les Russes pour accéder aux villes-clés de Kramatorsk et Sloviansk.

Moins de 10'000 habitants sont encore présents cette ville en ruines du Donbass, alors qu'elle en comptait plus de 73'000 en 2020. Beaucoup sont aujourd'hui dans l'incapacité de fuir ou ne le veulent pas, tout simplement.

>> Ecouter le reportage de La Matinale :

Bakhmout, ville du Donbass désertée par sa population. [AFP - DIMITAR DILKOFF]AFP - DIMITAR DILKOFF
En Ukraine, reportage auprès des habitants de Bakhmout, épuisés par la guerre / La Matinale / 1 min. / le 16 janvier 2023

05h10

L'Ukraine au menu des discussions du WEF

Près de 3000 participants sont attendus jusqu'à vendredi à Davos pour le Forum économique mondial. Plusieurs dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement vont faire le déplacement, de même que presque la totalité du Conseil fédéral. Au moins une cinquantaine de rencontres bilatérales sont au programme pour les ministres suisses, dont un tiers environ pour le seul président de la Confédération Alain Berset.

L'Ukraine figure surtout à l'agenda d'Ignazio Cassis et de Guy Parmelin. Le ministre de l'Economie doit rencontrer son homologue ukrainienne Ioulia Svyrydenko et le chef de la diplomatie suisse des représentants du gouvernement de Kiev.

>> Lire aussi : Un programme chargé pour les conseillers fédéraux au WEF de Davos

Selon la Chancellerie fédérale, le Tessinois "mettra l'accent sur la poursuite des efforts déployés par la Suisse pour la reconstruction de l'Ukraine". La Confédération coorganise avec le Royaume-Uni et l'Ukraine une cérémonie de passage de témoin de la conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, organisée l'été dernier à Lugano. La prochaine conférence aura lieu à Londres.

Aucune discussion n'est en revanche au menu avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L'Ukraine restera au sommet des préoccupations dans ces rencontres du gouvernement, alors que la Suisse a entamé son mandat de deux ans au Conseil de sécurité de l'ONU.

Ces dirigeants vont se rassembler en pleines incertitudes internationales, en raison de la pandémie, de l'inflation ou encore de la guerre Ukraine et de la crise énergétique. Pour autant, en dehors du chancelier allemand Olaf Scholz, presque déjà un habitué, aucun chef d'Etat ou de gouvernement de grandes puissances ne fera le déplacement dans la station grisonne.

>> Le suivi du WEF de Davos : Une réunion du WEF 2023 à Davos "dans un monde fragmenté"

01h00

Poutine se réjouit d'une "dynamique positive" sur le front

Alors que son armée semble à la peine face aux forces ukrainiennes soutenues par les Occidentaux, Vladimir Poutine a assuré que "tout se déroule selon les plans", dans une interview à la télévision publique russe diffusée dimanche.

"La dynamique est positive et tout se déroule selon les plans du ministère de la Défense et de l'état-major. J'espère que nos combattants vont encore nous ravir plus d'une fois avec leurs résultats militaires", a-t-il lancé, après une question d'un journaliste de la chaîne Rossia-1 sur les "nouvelles venant de Soledar", que l'armée russe a affirmé vendredi avoir conquise.

La prise de cette petite localité ukrainienne a été présentée à Moscou comme un succès, après plusieurs mois de revers russes, notamment les retraits à l'automne de la région de Kharkiv (nord-est) et de la grande ville de Kherson (sud) face à des contre-offensives ukrainiennes.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie