Washington veut réduire la dépendance des Européens au nucléaire russe
La France fournit des turbines et achète de l’uranium enrichi à Moscou.
Bruxelles
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avait de quoi se réjouir mardi à Bruxelles lors de la dixième session du conseil Union européenne-États-Unis sur l’énergie, la première depuis la guerre en Ukraine. Le chef de la diplomatie américaine a salué les mesures prises par l’UE pour réduire sa consommation de gaz russe et s’est félicité que les États-Unis soient devenus le premier fournisseur des Vingt-Sept en gaz naturel liquéfié (GNL). Les exportations de GNL américain vers le Vieux Continent ont plus que doublé (+140 % en un an), à 56 milliards de m et représentent 40 % du gaz importé par bateau en Europe.
Les États-Unis souhaitent que les liens énergétiques de l’UE avec la Russie se distendent encore davantage. La semaine prochaine, lors d’une réunion ministérielle du G7 environnement et climat au Japon, ils presseront les Européens de réduire leurs achats d’équipement ou de combustible nucléaire civil russe et de diversifier leurs approvisionnements en uranium.
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Cinq États…
Anonyme
le
On avait Astrid pour la filière de surgenerateur.
Utilisant les déchets nucléaires.
Anonyme
le
Les iraniens savent aussi enrichir l'uranium non?