A Bruxelles, inquiétudes sur les valeurs et l'Etat de droit après la victoire de Meloni en Italie
Les milieux européens pensent que Rome a trop à perdre pour mener une politique économique laxiste. En revanche ils s'attendent à des difficultés sur le sociétal, la migration et la primauté du droit européen. La Commission s'interroge sur sa composition en 2024.
Par Karl De Meyer
Attendue, contrairement au Brexit, la victoire du bloc de droite ultraconservatrice à Rome n'en constitue pas moins un choc pour les milieux européens. D'autant que l'Italie, membre fondateur de l'UE, dégage avec ses 60 millions d'habitants le troisième PIB de la zone euro.
Les inquiétudes ne portent pas en priorité sur l'économie . « L'Italie s'est engagée sur des mesures clairement définies pour bénéficier du grand plan de relance européen. Elle est très incitée à rester dans les clous européens car elle aurait trop à perdre sinon . Sans parler de la réaction des marchés et de la menace d'une flambée des taux, alors que la dette est très élevée », estime Sébastien Maillard, directeur de l'Institut Jacques Delors.
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