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À la tête de l’Ecofin, Bruno Le Maire mise sur une nouvelle dynamique en Europe

Paschal Donohoet, président de l’Eurogroupe et Bruno Le Maire le 17 janvier à Bruxelles. JOHN THYS/AFP

Le groupe d’États «frugaux» apparaît affaibli après l’intronisation de nouvelles coalitions à La Haye et Berlin.

Bruno Le Maire enfile mardi 18 janvier à Bruxelles son costume de maître des sommets de l’Ecofin, le cénacle des ministres européens des finances, conféré par les six mois de présidence française du conseil de l’Union européenne. À ce titre, paradoxalement pour un pays qui a déjà mis sur la table une série de réformes ambitieuses, il sera chargé de faire émerger un consensus à vingt-sept plutôt que de défendre les positions de la France.

Reste que, avec huit nouveaux venus autour de la table, Paris compte sur une nouvelle dynamique pour faire évoluer le rapport de force en sa faveur. Pour Bruno Le Maire, l’opposition entre cigales (du sud) et fourmis (du nord) est dépassée, au profit d’un «nouveau modèle de croissance» à inventer pour l’Europe. Il aborde le délicat débat sur la réforme des règles budgétaires sur le déficit et la dette en décrétant «obsolète» le seuil de 60 % du PIB maximum d’endettement public. Selon le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis, un «large accord…

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1 commentaire
  • Oskar Lafontaine

    le

    Bruno Le Maire est surtout célèbre pour savoir faire les mauvais choix, il va donc continuer.

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