Ce que dit le «Sofagate» sur l’émergence d’une opinion publique européenne

L’écho de l’incident diplomatique survenu à Ankara a été très inégal dans l’UE : s’il a eu un retentissement dépassant largement la « bulle bruxelloise » à l’Ouest, il a été beaucoup moins relayé à l’Est
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Lors d'une réunion avec le chef d'Etat turc Recep Tayyip Erdogan et le président du Conseil européen Charles Michel, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen a été contrainte de s'installer sur un divan à côté des deux hommes. Le 6 avril 2021  -  Sipa Press
Les faits -

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, et son homologue du Conseil européen, Charles Michel devaient se retrouver mardi, aux côtés du président du Parlement européen David Sassoli et des chefs de groupes parlementaires pour un «échange de vues» sur l’incident diplomatique survenu à Ankara la semaine dernière. Les cabinets d’Ursula von der Leyen et de Charles Michel « cherchent un “modus vivendi” afin que les futures visites se déroulent de façon harmonieuse » a déclaré un porte-parole de la Commission.

Une vidéo virale, des commentaires indignés aux quatre coins du continent et une polémique qui ébranle toujours les institutions européennes une semaine après les faits : le « sofagate » d’Ankara a indubitablement touché les citoyens européens, bien au-delà de la « bulle européenne ».

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