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La fin programmée du gaz russe en Europe fait des heureux. La volonté européenne de renoncer aux 155 milliards de mètres cubes que lui vendait chaque année la Russie, soit 40 % des importations totales de gaz du Vieux Continent, a amené l'Union européenne (UE) à courtiser d'autres grands pays producteurs d'hydrocarbures. « Le fait de retirer du marché du gaz la Russie, le deuxième producteur et le premier exportateur mondial de gaz, crée une immense pénurie, explique Adel El Gammal, professeur de géopolitique de l'énergie à l'Université libre de Bruxelles et secrétaire général de l'Alliance européenne de la recherche pour l'énergie, ou EERA. Le problème est qu'une grande partie du gaz russe ne peut être remplacée que par un petit nombre de fournisseurs. » Ces États se divisent en deux c...
Et si le gouvernement Macron commençait par se passer du gaz algérien ?
La Norvège s'est toujours montrée (avec les Pays-Bas) un allié et un partenaire beaucoup plus fiable et coopératif que tous les autres producteurs de gaz naturel, et notamment la Russie, l'Algérie ou le Qatar.
Et si on évoquait le GALSI ? Et oui ce projet de gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie, tombé à l'eau avec l'essor du gaz de schiste US. Plus assez rentable.
Son abandon fut une erreur monumentale dont l'Europe ne va pas de cesser le prix 10 ans plus tard.
Toujours les estimations à très courte vue du capitalisme centré sur les profits immédiats.
Et maintenant on va payer au prix fort ce gaz de schiste hyper polluant, génial non ?