RECAP'Dans le conflit Ukraine-Russie, chaque puissance y va de son drama

Conflit Ukraine-Russie : Entre « dramatisation », « hystérie » et « attaque imminente », la guerre des mots continue

RECAP'Ce lundi, les différents protagonistes du conflit russo-ukrainien ont franchi une nouvelle étape dans le ton employé
Un soldat américain supervise les armes envoyées en Ukraine.
Un soldat américain supervise les armes envoyées en Ukraine. - Handout / US Airforce / AFP / AFP
JLD avec AFP

JLD avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a déployé ces dernières semaines des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne. Tous les soirs, à 19 h 30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur les tensions, laissant craindre une invasion de l'Ukraine par la Russie.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et les événements de cette crise diplomatique qui secoue la Russie, l’Ukraine et les Etats-Unis.
  • Aujourd’hui, c’est la guerre des superlatifs qui fait l’actualité du jour, chaque puissance y allant de son hyperbole.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19 h 30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Les Etats-Unis ont annoncé ce lundi la possibilité d’une invasion russe « à tout moment ». Face à cet auto-avertissement, les Américains, ainsi que leurs alliés britannique et australien, ont opté pour le retrait d’une partie du personnel de leurs ambassades à Kiev. L’Otan, elle, a décidé d’un renforcement de ses défenses à l’Est, dénoncé par Moscou comme une volonté d'« exacerber les tensions » avec des informations « hystériques ».

L’Union européenne a été déboussolée par cette déclaration américaine, et a demandé des comptes à Washington. Les 27 appellent à ne pas « dramatiser » et « éviter les crises de nerfs » dans cette crise, selon les mots du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

La phrase du jour

«  « Envahir l’Ukraine créerait une nouvelle Tchétchénie pour la Russie »  »

A avertit Boris Johnson, Premier ministre britannique. « Nous devons faire passer le message qu’envahir l’Ukraine, d’un point de vue russe, sera douloureux, violent et sanglant, et je pense qu’il est très important que la Russie comprenne que cela pourrait être une nouvelle Tchétchénie », a déclaré le dirigeant conservateur. « Je connais un peu ce peuple et je pense qu’ils vont se battre », s’est permis de rajouter l’homme d’Etat, en parlant des Ukrainiens. La guerre en Tchétchénie a fait plusieurs dizaines de milliers de morts.

Le chiffre du jour

5.000

C’est le nombre de militaires que les Etats-Unis réfléchiraient à envoyer dans les pays baltes et d’Europe orientale de l’Otan face au risque d’une invasion russe, d'après les médias américains. La Russie aurait amassé près de 100.000 soldats aux frontières de l’Ukraine, selon Kiev et les pays occidentaux.

La tendance du jour

On l’aura vu ce lundi, l’Union européenne essaie de jouer la neutralité et les appels au calme entre les deux anciennes superpuissances de la Guerre froide. Peu à peu, de crise en crise, les 27 s’éveillent à « une conscience géostratégique », développe Cyrille Bret, spécialiste des relations internationales à l’Institut Jacques-Delors, dans Les Echos de ce lundi.

Notre dossier sur l'Ukraine

« La façon dont les Européens existent dans ce dossier reflète ce qu’est l’UE, la plus grande organisation internationale intégrée au monde, mais dépourvue d’instruments militaires. L’Union déploie ses moyens diplomatiques, économiques et financiers, sans que ce soit suffisant pour bénéficier du statut de grande puissance », poursuit l’expert.

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