De Washington à Bruxelles, pourquoi Marine Le Pen fait peur à l’Occident

Marine Le Pen reçue par Viktor Orbán à Budapest, en octobre 2021. La banque hongroise MKB lui a  accordé un prêt de 10,7 millions d’euros pour financer sa campagne.

Marine Le Pen reçue par Viktor Orbán à Budapest, en octobre 2021. La banque hongroise MKB lui a  accordé un prêt de 10,7 millions d’euros pour financer sa campagne. ALAIN ROBERT/SIPA

Décryptage  Dans nombre de capitales ou institutions occidentales, on scrute avec angoisse les intentions de vote au second tour de l’élection présidentielle française. Une victoire de la candidate d’extrême droite aurait des conséquences catastrophiques sur l’Europe et sur le reste de la planète.

Tout le monde se souvient de la poignée de mains entre Marine Le Pen et Vladimir Poutine, en mars 2017, sur le fond or et azur d’un salon du Kremlin. A un mois de la présidentielle, la candidate d’extrême droite, reçue comme un chef d’Etat, avait tenu des propos hallucinants :

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« Il a émergé un nouveau monde ces dernières années, c’est le monde de Vladimir Poutine, de Donald Trump, de M. Modi en Inde. Je suis probablement celle qui partage avec ces grandes nations une vision de coopération, et pas une vision de soumission, belliciste, celle, trop souvent, de l’Union européenne. »

La présidence russe, reconnaissante, s’était ensuite fendue d’une déclaration quasi explicite de soutien à sa candidature. La Marine Le Pen d…

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