Ecologie : comment les Verts allemands réussissent là où EELV patine

Les Grünen vont désigner lundi leur candidat pour briguer la succession d’Angela Merkel à la Chancellerie. De quoi faire rêver les écolos français qui, malgré leurs succès aux européennes et aux municipales, restent englués dans les polémiques et les rivalités.

Les Grünen choisiront lundi 19 avril l'un des deux co-présidents du parti, Annalena Baerbock et Robert Habeck, pour tenter de succéder à Angela Merkel à la Chancellerie en septembre. REUTERS/Leon Kuegeler
Les Grünen choisiront lundi 19 avril l'un des deux co-présidents du parti, Annalena Baerbock et Robert Habeck, pour tenter de succéder à Angela Merkel à la Chancellerie en septembre. REUTERS/Leon Kuegeler

    Alors que les Verts français semblent empêtrés entre rivalités intestines et polémiques en cascade, leurs cousins allemands ont le vent en poupe. Forts de leur série de succès électoraux depuis les européennes de 2019, les Grünen vont en effet désigner ce lundi, pour la première fois de leur histoire, un ou une candidate aux législatives de septembre pour succéder à Angela Merkel à la Chancellerie.

    Le choix se portera sur l’un des deux coprésidents des Grünen, Annalena Baerbock ou Robert Habeck, puis devra être entériné en juin au congrès du parti. Si la CDU de Merkel reste en tête des sondages malgré ses divisions, les Verts, vainqueurs des récentes élections régionales dans le Land de Bade-Wurtemberg, la talonnent. « Ils profitent de l’usure du SPD social-démocrate, affichent leur ambition et montrent leur appétit à prendre toute leur part dans l’exercice du pouvoir », commente Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques Delors et coauteur de « Faire l’Europe dans un monde de brutes » (Ed. Pluriel).

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