Elections en Grèce : le pays se désendette à un rythme spectaculaire Contenu réservé aux abonnés
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Inflation, forte croissance, taux bas : la Grèce cumule les atouts pour réduire rapidement sa dette publique et pourrait revenir bientôt dans la catégorie « investissement » des agences de notation. Le pays reste toutefois le plus endetté de l'Union européenne.
Par Vincent Collen
De mémoire de statisticien, c'est du jamais-vu dans l'histoire récente du Vieux Continent. L'an dernier, la Grèce a réduit sa dette publique de 23 points de PIB. L'endettement de la république de 10 millions d'habitants, appelée aux urnes ce dimanche, est passé de 195 % de la richesse nationale à 171 % en douze mois. Un rythme exceptionnellement rapide, à comparer avec une moyenne de désendettement de 4 points de PIB pour l'Union européenne dans son ensemble sur la même période.
La Grèce reste le pays le plus endetté des Vingt-Sept, devant l'Italie , mais la trajectoire impressionne. « Un tel rythme de désendettement est probablement sans équivalent pour un pays européen depuis l'après-guerre », observe Zsolt Darvas, économiste à l'institut Bruegel. Standard & Poor's prévoit que la dette tombera aux alentours de 140 % du PIB (niveau où se trouve l'Italie aujourd'hui) dès 2025.
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