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Élections en Italie: les Européens ont déjà intériorisé la victoire de l’extrême droite

Giorgia Meloni prononce un discours le 23 septembre 2022, à Naples, dans le sud de l’Italie. ANDREAS SOLARO/AFP

ANALYSE - Giorgia Meloni s’est évertuée à tenter de rassurer les milieux d’affaires et Bruxelles.

C’est pour le moins inhabituel. Ursula von der Leyen n’aura même pas attendu les résultats des élections italiennes pour mettre la pression sur les dirigeants des trois partis d’extrême droite et de droite, qui seront vraisemblablement les gagnants du scrutin ce dimanche.

Dès jeudi, depuis l’université de Princeton, la présidente de la Commission a mis en garde. «Nous travaillerons avec n’importe quel gouvernement démocratique qui veut travailler avec nous» mais «si les choses tournent mal, nous avons les outils», a-t-elle souligné. Avant de préciser que son message s’adressait à la Pologne et à la Hongrie, deux États membres qui pourraient être privés de certains fonds européens en raison des atteintes à l’état de droit observés dans ces pays.

«Faire avec Meloni»

La probable future présidente du Conseil, Giorgia Meloni, a aussi eu droit à une leçon de gouvernance européenne. «Il est intéressant de voir comment fonctionne le Conseil européen, où il y a beaucoup de dynamiques de groupe entre égaux. Il ne peut…

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29 commentaires
  • AERON

    le

    uvl ferait mieux de se taire!
    Quelle est sa légitimité?

  • ca18

    le

    La prussienne donnera des leçons de démocratie à nos pays lorsque les institutions européennes respecteront l’article 4 alinéa 2 du Traité, qui est on ne peut plus clair.

  • Brice Briselances

    le

    Le bombardement médiatique se poursuit au travers d'articles sur le thème traitant de "la victoire de l'extrême droite. Ce thème est entièrement fallacieux, non pas, bien entendu, parce que cette victoire n'a pas encore eu lieu, mais parce que si elle advient elle sera celle de la droite italienne dans ses diverses composantes (dont celle qui est la plus à droite). La formule "victoire de l'extrême droite" perdrait son détestable marquage propagandiste bien pensant si un parti placé à la droite de la droite battait aux élections d'autres composantes de la droite s'y présentant en compétition. Or tel n'est pas du tout le cas. Que le Figaro entre dans ce jeu en dit long sur la pénétration dans nos élites médiatiques du gaucho-progressisme friand de pseudo luttes antifascistes.

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