Publicité
Réservé aux abonnés

Faute d’exploiter ses mines, l’Europe doit miser sur le recyclage

Pour mettre une mine en exploitation, il faut compter au moins dix à vingt ans. PARILOV EGENIY/Parilov - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - La crainte des dégâts sur l’environnement mobilise les populations locales et les ONG contre de nombreux projets.

Même si elle est moins bien lotie que l’Amérique du Nord ou l’Australie et gênée par la densité de sa population, «l’Europe a un sous-sol riche en métaux rares», affirme Mathieu Leguerinel, géologue au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le service géologique national. Pour une grande partie de ces matériaux stratégiques, souvent importés de Chine dans des proportions parfois énormes (98 % pour les terres rares), les ressources locales existent ou pourraient exister en Europe. Mais du constat sur papier à la mise en œuvre, le chemin est semé d’obstacles.

«En Scandinavie, riche notamment en cobalt et nickel, on pourrait créer un circuit global, de la mine au produit fini, du cobalt à la batterie, par exemple. En Europe centrale et de l’Ouest, le passé minier permet d’augurer de belles découvertes», ajoute l’expert du BRGM. Selon lui, l’Europe, qui extrait aujourd’hui quelque 20.000 tonnes de graphite, en particulier en Autriche, en Allemagne et en Norvège, pourrait quintupler…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 75% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Faute d’exploiter ses mines, l’Europe doit miser sur le recyclage

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
1 commentaire
  • PF4

    le

    En fait, on veut bien encourager les mobilités "vertes", à condition que la pollution reste loin de chez nous... Je qualifierai ceci de "néocolonianisme écologique"

À lire aussi