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Fonds de relance européen: l’Italie, déchirée autour de cette manne providentielle, met en péril tout l’édifice

Le gouvernement Conte était accusé par Matteo Renzi, et par une grande partie des milieux d’affaires, de destiner les fonds européen au financement du train de vie de l’État. YARA NARDI/REUTERS

Avec 209 des 750 milliards d’euros de prêts et subventions prévus, l’Italie est le principal bénéficiaire de ce plan axé sur la solidarité entre les Vingt-Sept.

Le «sauveur de l’euro» au chevet de l’Italie malade? Le président de la République Sergio Mattarella a convoqué ce mercredi à midi Mario Draghi, 73 ans, président de la Banque centrale européenne jusqu’en 2019, pour former un gouvernement, après la chute de celui de Giuseppe Conte, la semaine dernière. A l’origine de cette crise, Matteo Renzi avait retiré son soutien à la coalition de gauche menée par Conte. C’est lui qui a poussé la carte de l’ex-grand argentier pour reprendre les rennes du pays qui se déchire sur la mise en œuvre du fonds de relance européen.

La crise politique italienne fait trembler ce délicat édifice. L’Italie est le principal bénéficiaire de ce plan axé sur la solidarité entre les Vingt-Sept. Elle doit recevoir 209 des 750 milliards d’euros de prêts et subventions prévus. «L’Italie aura un rôle déterminant dans le succès ou l’échec» de cette première expérience de dette commune, avait prévenu dès le mois d’août le commissaire européen à l’Économie et ancien chef du…

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