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Impuissante, l’Europe regarde l’Amérique se réindustrialiser

Attiré par des aides massives, Meyer Burger, entreprise suisse de photovoltaïque, envisage de délocaliser l’une de ses usines d’Allemagne aux Etats-Unis. L’Union européenne est, elle, freinée par des budgets restrictifs, une stratégie industrielle floue, des réglementations paralysantes ainsi que des prises de décisions compliquées à 27. Résultat, elle se marginalise

Drapeaux de l’Union européenne devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, Belgique. — © MARTIN RUETSCHI / KEYSTONE
Drapeaux de l’Union européenne devant le siège de la Commission européenne à Bruxelles, Belgique. — © MARTIN RUETSCHI / KEYSTONE

Comme une douche froide, la nouvelle est tombée mi-janvier. Meyer Burger, l’un des anciens fleurons de l’industrie suisse, qui incarne l’excellence dans le domaine du photovoltaïque, tourne à perte. Dans un avertissement sur résultat, le groupe basé à Thoune a fait savoir qu’il s’attendait à une perte opérationnelle d’au moins 126 millions de francs pour un chiffre d’affaires de 135 millions de francs.

La société a indiqué préparer la fermeture de son usine de Freiberg en Allemagne et vouloir délocaliser la production de ses panneaux solaires aux Etats-Unis. Situé à une quarantaine de kilomètres de Dresde en Allemagne, le site emploie quelque 500 personnes. Signe des difficultés rencontrées, son directeur général Gunter Erfurt a même indiqué il y a quelques jours dans l’émission de la télévision alémanique CEO Talk ne pas exclure une cession de l’ancien fabricant de scies à silicium.

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